Au cours du premier trimestre de cette année, les dépôts de dossiers de surendettement ont enregistré une hausse significative de 17 % par rapport à l’année précédente. Cette augmentation fait suite à une augmentation de 8 % sur l’ensemble de l’année 2023. Bien que cette tendance soit notable, il convient de noter que les niveaux actuels demeurent inférieurs à ceux enregistrés avant l’impact de la pandémie de Covid-19. Cette augmentation pourrait refléter les difficultés économiques persistantes rencontrées par de nombreux ménages, malgré une reprise économique globale.
Les chiffres soulignent l’importance continue d’une surveillance étroite de la santé financière des ménages et de la mise en place de mesures de soutien appropriées pour atténuer les effets néfastes du surendettement et favoriser la stabilité économique. La pression économique continue de peser sur les ménages français, comme le révèle le dernier baromètre de l’inclusion financière de la Banque de France, publié récemment. Il indique une augmentation significative du nombre de ménages en difficulté pour rembourser leurs dettes. Au premier trimestre, 35 690 dossiers de surendettement ont été déposés, marquant une augmentation de 17 % par rapport à l’année précédente.
Cette hausse fait suite à une augmentation de 8 % sur toute l’année 2023. Ces chiffres témoignent des défis persistants auxquels sont confrontés de nombreux ménages, malgré une reprise économique globale. Ils mettent en lumière les difficultés rencontrées par certains pour maintenir une santé financière stable dans un contexte économique volatile. Cette tendance souligne l’importance cruciale de surveiller de près la situation financière des ménages et de mettre en place des mesures de soutien adéquates pour atténuer les effets du surendettement et promouvoir la stabilité financière.
La tendance à la hausse des incidents de paiement se manifeste de manière significative à travers plusieurs indicateurs économiques. L’un d’eux, le flux d’inscriptions au fichier des incidents de remboursement de crédit (FICP), révèle une augmentation persistante depuis plusieurs mois, dépassant même les niveaux observés avant la pandémie de Covid-19. Au cours du mois de mars, les incidents de paiement ont enregistré une augmentation de 19 % par rapport à l’année précédente. Il convient de noter que l’inscription au FICP ne déclenche pas nécessairement le dépôt d’un dossier de surendettement, cette démarche demeurant à l’initiative de l’individu concerné.
Les facteurs qui conduisent à la spirale du surendettement semblent relativement stables dans le temps. Selon la dernière enquête typologique sur le sujet, les cas résultant d’une mauvaise gestion budgétaire demeurent minoritaires. Environ 58 % des dossiers récemment examinés sont liés à des événements majeurs ayant perturbé la vie personnelle, professionnelle ou familiale des individus, tels que des ruptures, des licenciements ou des décès. Ces événements entraînent souvent une diminution soudaine des revenus, rendant le remboursement des dettes difficile, voire impossible. Les types de dettes demeurent relativement constants, avec les crédits à la consommation et les arriérés de paiement liés aux dépenses courantes représentant les trois quarts des dossiers examinés.
Le phénomène du surendettement affecte principalement les femmes, représentant 54,2 % des cas, ainsi que les individus âgés de 35 à 54 ans. Un constat alarmant révèle que près de la moitié des personnes en situation de surendettement vivent en dessous du seuil de pauvreté, avec des revenus mensuels inférieurs à 1 158 euros pour une personne seule.
Dans un contexte économique morose où les créations d’emplois ralentissent, la Banque de France prévoit une augmentation du taux de chômage à 7,6 % en 2024, avec une perspective de 7,8 % l’année suivante. Cette détérioration de la conjoncture laisse craindre une nouvelle escalade du surendettement dans les mois à venir.
Avant d’en arriver au surendettement, il est essentiel pour les individus de prendre des mesures préventives pour maintenir une santé financière stable. Cela peut inclure la gestion prudente des dépenses, l’établissement d’un budget réaliste, la constitution d’une épargne d’urgence et la recherche de conseils financiers en cas de difficultés. La prévention du surendettement passe également par une évaluation régulière de sa situation financière, la surveillance des niveaux d’endettement et la recherche de solutions dès les premiers signes de difficulté.
Une fois confronté au surendettement, il est crucial d’agir rapidement pour trouver des solutions adaptées. Parmi les options disponibles figurent la négociation avec les créanciers pour des modalités de remboursement plus souples, le recours à un plan de redressement personnel, la consolidation des dettes ou encore le dépôt d’un dossier de surendettement auprès de la commission de surendettement. Il est également important de rechercher des conseils auprès d’organismes spécialisés ou de professionnels du conseil financier pour explorer toutes les options disponibles et choisir la meilleure stratégie pour sortir du surendettement.
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