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Quelles options de financement pour les travaux de rénovation d’une passoire thermique ?

Face à des températures extrêmes, de nombreux logements, qu’ils soient personnels ou locatifs, souffrent d’une mauvaise isolation, qualifiés de « passoires thermiques ». Ces biens nécessitent une rénovation énergétique pour améliorer leur performance. Pour financer ces améliorations, plusieurs options sont disponibles : prêts personnels, crédits hypothécaires, restructurations de crédit, ainsi que des aides d’État telles que MaPrimeRénov’, les chèques énergie, et l’éco-prêt à taux zéro. Ce guide vous aidera à naviguer parmi ces solutions pour optimiser votre confort de vie et réduire vos factures énergétiques.

Vous envisagez d’améliorer le confort thermique de votre logement actuellement considéré comme une passoire thermique, tout en réduisant significativement vos factures énergétiques annuelles ? Avant de lancer les travaux dans votre résidence principale, il est essentiel de considérer les différentes solutions de financement disponibles.

Cette nécessité se fait également sentir pour les propriétaires bailleurs, face aux futures réglementations exigeant une amélioration des performances énergétiques des biens locatifs. Les bâtiments classés F et G devront être rénovés pour atteindre au moins la classe E, ce qui représente un investissement non négligeable.

Voici un aperçu des options de crédit disponibles pour financer ces rénovations :

  • Le crédit à la consommation
  • Le prêt immobilier
  • Le rachat de crédit, particulièrement utile en cas de taux d’endettement élevé

Détails des solutions de financement :

  1. Rachat de crédit et trésorerie pour travaux : Si vous remboursez déjà plusieurs emprunts et que votre capacité d’endettement est atteinte, le rachat de crédit permet de regrouper vos prêts et de réduire vos mensualités. Cette opération peut libérer une trésorerie supplémentaire pour financer efficacement les travaux nécessaires à la rénovation de votre logement.
  2. Prêt personnel pour financer des travaux énergétiques : Ce type de crédit peut aller jusqu’à 75 000 € sur 12 ans et est souvent offert à un taux d’intérêt avantageux si le prêt est affecté spécifiquement à des travaux. La présentation de devis détaillés est requise pour l’obtention de ce prêt.
  3. Crédit immobilier pour des rénovations majeures : Pour des projets dépassant 75 000 €, le crédit immobilier est généralement plus avantageux grâce à des conditions de taux plus favorables par rapport aux prêts personnels.

La rénovation énergétique des bâtiments classifiés comme passoires thermiques peut bénéficier de soutiens financiers substantiels de la part de l’État. Ces aides visent à faciliter la mise en œuvre de travaux visant à améliorer l’isolation et les systèmes de chauffage, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Voici les principaux dispositifs disponibles :

  • Ma prime Rénov’ : Ce dispositif offre jusqu’à 20 000 € sous conditions de revenus, destinés à réduire le coût des travaux d’amélioration énergétique.
  • Ma Prime Rénov’ sérénité : Connu précédemment sous le nom « Habiter Mieux Sérénité », ce programme cible les foyers à revenus modestes pour faciliter la rénovation de leur habitat.
  • L’Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) : Il s’agit d’un prêt sans intérêt proposé par des banques partenaires de l’État, permettant de financer des travaux de rénovation énergétique sans nécessiter plusieurs projets groupés.
  • TVA réduite à 5,5 % : Ce taux s’applique à l’achat de matériaux nécessaires pour la rénovation, réduisant significativement le coût des travaux.
  • Le chèque énergie : Destiné aux ménages précaires, ce chèque aide à couvrir une partie des dépenses en rénovation énergétique.

Bon à savoir :

Pour bénéficier de ces aides, il est souvent requis que les travaux soient réalisés par un artisan certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), garantissant ainsi la qualité et l’efficacité des interventions.

Identifier si votre logement est une passoire thermique, c’est-à-dire très énergivore, nécessite une évaluation de sa performance énergétique. Les logements classés F et G consomment généralement plus de 330 kWh par mètre carré par an. Voici des méthodes pour déterminer si des travaux de rénovation énergétique sont nécessaires :

  • Sensations de froid et humidité : Si votre résidence est souvent froide, avec des courants d’air, des moisissures, ou de la condensation sur les vitres, ce sont des signes d’isolation insuffisante.
  • Coût annuel des factures énergétiques : Vérifiez votre consommation annuelle en kWh et comparez-la à la superficie de votre logement pour estimer sa classe énergétique.
  • Âge et état de construction : Les bâtiments plus anciens, souvent construits avant les normes modernes d’isolation, peuvent nécessiter des rénovations pour améliorer leur efficacité thermique.
  • Vétusté du système de chauffage : Les systèmes de chauffage et de ventilation vieillissants, notamment les chaudières et les VMC non modernisées, peuvent également contribuer à une mauvaise performance énergétique.
  • Demande de DPE ou audit énergétique : Faire réaliser un diagnostic de performance énergétique (DPE) ou un audit par un professionnel pour obtenir une évaluation précise et des recommandations de travaux.

Les coûts d’un DPE varient entre 100 et 250 €, tandis qu’un audit énergétique complet peut coûter entre 500 et 1 000 €. Ces évaluations fournissent des données essentielles pour planifier les rénovations nécessaires et potentiellement bénéficier d’aides financières pour les travaux.

Depuis août 2022, un calendrier législatif, introduit par la loi Énergie climat du Ministère de la Transition écologique, impose de nouvelles règles pour la location immobilière des logements peu performants énergétiquement, dits passoires thermiques. Ces mesures visent à encourager la rénovation énergétique des bâtiments pour améliorer leur efficacité et réduire leur impact environnemental.

  • Gel des loyers dès le 24 août 2022 : Les loyers des logements classés F et G selon le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) ne peuvent être augmentés tant que des améliorations énergétiques n’ont pas été apportées.
  • Audit énergétique obligatoire à partir du 1er avril 2023 : Ce nouvel audit, plus approfondi que le DPE, est requis pour toute vente de maison individuelle ou d’appartement en monopropriété. L’objectif est d’identifier des mesures spécifiques pour améliorer l’isolation et les performances énergétiques.
  • Interdiction de location pour les biens classés G à partir de 2025 : Il sera interdit de mettre en location des biens avec un DPE supérieur à 450 kWh/m², soit une classification G.
  • Extension de l’interdiction à la classe F en 2028 : Trois ans plus tard, les logements classés F ne pourront plus être loués, correspondant à une consommation énergétique entre 331 et 450 kWh/m².

Ces initiatives législatives répondent à la nécessité de rénover un parc immobilier vieillissant pour réduire les dépenses énergétiques et améliorer la qualité de vie, tout en diminuant les émissions de gaz à effet de serre.

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