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Comprendre les principaux termes financiers pour optimiser vos prêts bancaires

Accéder à un prêt bancaire nécessite une compréhension claire des termes financiers associés. Cela est crucial pour négocier de meilleures conditions, éviter les malentendus, et faire des choix financiers avisés. Une bonne gestion financière implique de connaître la capacité de remboursement, les charges financières, et d’autres aspects essentiels comme les coûts des crédits, les différentes cotisations et la manière de calculer les intérêts. Chaque terme financier, de la capacité d’autofinancement des entreprises au calcul des charges financières des particuliers, joue un rôle significatif dans l’évaluation et la décision de souscrire à un crédit.

  • Capacité de remboursement
    C’est un terme qu’on entend souvent lors d’un emprunt. Il s’agit du montant de sommes d’argent qu’un emprunteur pourrait dégager lors de l’échéance du remboursement d’un crédit. La capacité de remboursement pour un particulier pour les prêts payables par mois équivaut à ses revenus mensuels moins ses charges irréductibles. Pour ce, les établissements bancaires utilisent des normes qui correspondent à un pourcentage de revenus fixes de l’emprunteur, par exemple 30%. Pour les crédits à une entreprise, on parle de sa capacité d’autofinancement, ou des liquidités que la société peut dégager à chaque fin d’amortissement de prêt. Un ratio excédant 50% indique un cas de surendettement pour l’entreprise.
  • Charges financières
    La charge financière brute pour ceux qui accèdent à une résidence principale correspond au montant total de remboursements faits pendant les 12 derniers mois au titre du crédit contracté pour l’acquisition de ladite résidence. Pour le locataire, elle se réfère au loyer qu’il a payé en qualité d’occupant de la résidence. Pour obtenir la charge financière nette, on soustrait le montant d’aide au logement perçu par le foyer à la charge financière brute. Pour ceux qui ont contracté un crédit, ce terme a un rapport avec la rétribution de capitaux empruntés par l’entreprise ou le particulier. Son montant est ainsi sujet au niveau d’endettement de l’emprunteur et au taux d’intérêt appliqué.
  • Cotisation annuelle
    C’est le coût de l’utilisation et de la mise à disposition d’une carte de crédit qu’on doit payer par mois ou annuellement. Le compte du titulaire de la carte est débité du montant de la cotisation annuelle. Dans le milieu des assurances et mutuelles, il s’agit de la somme que l’assuré aurait à payer pour que l’établissement assureur applique les garanties inscrites dans le contrat. Il peut s’acquitter de ce tarif du contrat annuellement ou mensuellement.
  • Coût du crédit
    Lors de la souscription à un prêt, le souscripteur ne pense qu’au montant dont il a besoin, par exemple 7 000 euros pour le crédit à la consommation. Mais cette somme n’est pas la seule qui constitue le crédit. Les frais du dossier, l’assurance, les intérêts fixes ou variables et le taux appliqué s’ajoutent à ce montant. Le coût du crédit est l’ensemble de ces paramètres et au final il est normalement beaucoup plus cher que le montant emprunté. C’est pourquoi, il importe de bien lire son contrat de crédit avant de déposer sa signature. Il est ainsi important de bien savoir qu’est ce qu’un tableau d’amortissement et de savoir l’interpréter.
  • Créancier et créance
    Le créancier est la personne à qui l’on doit de l’argent ou une dette. Il est à distinguer du débiteur qui doit la dette. La créance est la somme d’argent due par un particulier ou une entreprise lors de la réalisation d’une prestation. La créance doit être exigible (délais de paiement), elle doit être quantifiable et provenir d’une dette existante. La législation impose une procédure amiable de recouvrement de la créance avant le recours à une procédure judiciaire.
  • Crédit à la consommation
    Le crédit est d’abord une avance de fonds pour financer un projet ou pour réaliser une dépense. L’emprunteur rembourse progressivement plus tard avec les intérêts. Le crédit à la consommation permet le financement des dépenses et besoins privés ou familiaux au quotidien comme les appareils électroménagers, les équipements domestiques divers, les travaux de réhabilitation d’une maison etc. Le financement de l’achat de voitures entre également dans cette catégorie. On retrouve le crédit personnel que l’emprunteur peut utiliser à sa convenance et dont le remboursement se fait par mois. Il ya également le prêt affecté destiné pour l’acquisition d’un bien précis. Il y a également le crédit renouvelable ou revolving et enfin la location avec option d’achat. Ce dernier type de crédit à la consommation est proposé par un établissement bancaire qui achète un bien et qui le propose en location à un emprunteur. A noter que le remboursement d’un prêt à la consommation ne dépasse pas en général 7 ans.
  • Crédit renouvelable
    Il s’agit d’un type de crédit à la consommation qui met librement à la disposition de l’emprunteur une somme d’argent remboursable qu’il peut utiliser à sa guise. La somme se reconstitue au fur et à mesure qu’il puise dans la réserve d’argent. Ce type de crédit est reconductible chaque année. Il est idéal pour faire face à des besoins d’argent imprévus. Mais les détracteurs le dénoncent de source de surendettement à cause de son taux d’intérêt élevé.
  • Défaillance de l’emprunteur
    C’est une expression qu’on rencontre souvent aussi dans le domaine du crédit. Il s’agit d’un non- paiement total ou partiel d’un emprunteur d’une dette due à une date convenue. La dette prend souvent la forme de mensualités. Le prêteur est tenu d’informer le débiteur des risques encourus dès le premier impayé. En guise d’exemple, il peut exiger le remboursement du capital restant dû avec les intérêts non payés, demander une indemnité égale à 8% des indemnités impayées. Ou il pourrait accepter également le report d’échéance au cas où le débiteur le propose.
  • Délai de carence
    Ce terme se réfère au laps de temps entre l’ouverture d’un droit et la prise en charge réelle des garanties correspondantes. Par exemple, l’assurance maladie ne verse des indemnités journalières pour un employé du secteur privé qu’à compter du quatrième jour d’arrêt de travail. Un délai de carence de 3 jours est ainsi respecté.
  • Délai de rétractation
    Ce délai stipulé par le Code de la communication article L 221-18 indique que les particuliers ont le droit de revenir sur leur décision d’achat de bien commandé ou de conclusion de contrat dans le délai de 14 jours calendaires. Il intervient pour tous les achats à distance, réalisé sur internet, par correspondance ou par téléphone. Il s’applique également pour tous les achats effectués au domicile du client ou sur son lieu de travail.
  • Délai de réflexion
    Pour un crédit immobilier, la loi impose un délai de réflexion de 10 jours à partir de la réception de l’offre de prêt pendants lequel le candidat à l’emprunt peut réfléchir sur l’offre du crédit et signer ou non.
  • Exigibilité
    C’est le caractère d’une dette qui peut être exigé, c’est-à-dire, elle arrive à son terme. Le non paiement pourrait entraîner une mise en demeure voire une mesure conservatoire.
  • Fiche de dialogue
    C’est un document distribué et rempli sur le lieu de vente d’un prêt à la consommation. Il comporte des informations sur les revenus et les charges de l’emprunteur ainsi que ses crédits en cours. Cette fiche signée par le candidat à l’emprunt constitue un élément pour évaluer sa solvabilité. Pour la demande d’un crédit supérieur à 3000 euros, des pièces justificatives doivent accompagner la fiche de dialogue.
  • FICP et FCC
    Ces deux termes sont souvent confondus. Le FICP ou fichier des incidents de remboursement de crédits aux particuliers recense toutes les personnes incapables de rembourser les crédits qu’elles ont contractés. Un retard de deux mensualités, un non-paiement de crédit de plus de 500 euros après l’échéance et la mise en demeure de l’établissement prêteur conduit à l’inscription au FICP. Le FCC ou le fichier central des chèques tenu également par la banque de France est réservé aux interdits bancaires (incidents de paiement comme les chèques sans provision).

La maîtrise du vocabulaire financier est essentielle lors de la négociation des conditions de prêt et pour la gestion saine de vos finances personnelles. Cela permet d’éviter les incompréhensions et de prendre des décisions éclairées. Voici quelques raisons pratiques :

  • Prévenir les malentendus: Comprendre les termes financiers vous aide à interpréter correctement les clauses de votre contrat de prêt, ce qui réduit les risques de conditions défavorables non détectées.
  • Négocier de meilleures conditions: Avec une bonne connaissance du langage bancaire, vous êtes mieux équipé pour négocier les taux d’intérêt et autres conditions du prêt.
  • Évaluation des offres de prêt: Comparer efficacement les différentes propositions de financement nécessite de comprendre les termes spécifiques à chaque offre.
  • Optimisation des décisions financières: Une compréhension claire de votre contrat de prêt vous permet de planifier vos finances à long terme, en évitant les engagements qui pourraient menacer votre stabilité financière.
  • Éviter les pièges coûteux: Les termes complexes peuvent souvent masquer des frais supplémentaires ou des pénalités sévères en cas de non-respect des conditions du prêt.

En somme, une bonne connaissance du vocabulaire financier bancaire est indispensable pour sécuriser et optimiser votre accès au crédit.

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