Lorsqu’on choisit un plan de financement pour son projet, les établissements bancaires et les organismes financiers utilisent divers taux : taux effectif global, taux d’intérêt nominal et taux d’intérêt légal, pour ne citer qu’eux. Afin de rendre l’opération plus compréhensible, il convient de saisir la différence entre ces taux. Nous allons aujourd’hui nous focaliser sur le taux d’intérêt légal, un taux utilisé lorsqu’il y a des pénalités de retard dues par un emprunteur à son créancier. Faisons le point sur les principales informations concernant ce sujet dans l’article suivant.
Au cours du remboursement du prêt, il peut arriver qu’un débiteur ne parvienne plus à honorer le remboursement de ses créances. Celles-ci s’accumulent et entraînent des pénalités de retard. Le taux d’intérêt légal s’applique dans ce contexte pour calculer le montant de la pénalité que l’emprunteur aurait à payer à son prêteur.
En règle générale, ce taux d’intérêt légal commence à partir de la date où le débiteur reçoit la mise en demeure. Les pénalités de retard pour les contrats effectués entre les professionnels doivent être stipulées dans le contrat général de vente conclu lors de l’octroi du crédit. Le taux d’intérêt légal doit être trois fois supérieur à ce taux de pénalités.
À titre d’exemple, en France, le taux d’intérêt légal pour le débiteur particulier qui doit de l’argent à un particulier est de 3,94% pour le deuxième semestre. Pour les autres créances, il est de 0,90%. Ce taux d’intérêt doit obligatoirement apparaître sur les factures et ne peut pas dépasser le taux de refinancement de la banque centrale européenne augmenté de 10 points.
En France, ce taux d’intérêt légal s’applique dans le contexte d’un prêt lorsque les parties n’ont pas déterminé un taux conventionnel. Cela est stipulé dans l’article 1907 du code civil. Ce taux entre également en jeu, comme on l’a déjà vu plus haut, lorsqu’il y a un retard dans l’exécution d’un paiement. Cela se réfère à l’article 1153 du code civil. Il sert également à calculer le montant des intérêts légaux à payer par le perdant lors d’un procès.
Le Code monétaire et financier prévoit deux types de taux d’intérêt légaux :
Le taux d’intérêt légal a diverses applications :
Le taux d’intérêt légal a diverses applications :
Les taux de l’intérêt légal applicables au second semestre 2023 ont été fixés par un arrêté publié au Journal officiel du 30 juin 2023. Ils s’appliquent à compter du 1er juillet.
Débiteur (qui doit) | Créancier (à qui l’argent est dû) | Taux (2e semestre 2023) | Taux (1er semestre 2023) |
---|---|---|---|
Particulier | Particulier | 6,82 % | 4,47 % |
Professionnel | Particulier | 6,82 % | 4,47 % |
Particulier | Professionnel | 4,22 % | 2,06 % |
Professionnel | Professionnel | 4,22 % | 2,06 % |
Rappel: quand on parle de « particulier », il faut comprendre toute personne physique n’agissant pas pour des besoins professionnels.
Les taux du rachat de créditLe rachat de crédit, aussi connu sous le nom de restructuration de prêt, est une technique bancaire qui vise à alléger l’endettement de l’emprunteur tout en augmentant son pouvoir d’achat. Ce type de montage financier concerne principalement :
L’objectif est de regrouper différentes formes de dettes :
en un seul et unique prêt. Cela permet de bénéficier d’une charge mensuelle réduite et d’une durée de remboursement étendue.
Le taux d’intérêt appliqué à cette opération varie selon la banque et la durée du remboursement. L’un des indicateurs les plus importants dans cette opération est le Taux Annuel Effectif Global (TAEG). Ce taux englobe la plupart des frais liés à l’opération et est crucial pour évaluer le coût total du rachat de crédit.
Pour trouver le TAEG le plus avantageux, il est souvent conseillé de :
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