Le bail, également appelé contrat de bail ou contrat de location, est un contrat par lequel le bailleur (le loueur ou le propriétaire) confère à une autre partie, le locataire (ou le preneur), le droit d’usage d’un bien mobilier ou immobilier pour un certain temps, moyennant le versement d’un loyer. Ce contrat recense les droits et les obligations des deux parties. Il existe plusieurs types de bail en fonction des modalités du contrat et de la nature du bien loué, tels que le bail commercial, le bail d’habitation, le bail à construction, le bail emphytéotique, entre autres.
Le bail à construction est un contrat de longue durée par lequel le preneur s’engage à construire des bâtiments sur un terrain appartenant au bailleur. Pendant la durée du bail, le preneur est propriétaire des constructions, mais à l’échéance de ce bail, la construction devient la propriété du bailleur. Ce type de bail confère au locataire un droit réel immobilier, lui permettant de consentir des sûretés réelles sur les constructions, de céder ses droits ou de les apporter en société. Il est régi par les articles L. 251-1 et suivants du Code de la construction et de l’habitation;.
Le bail à réhabilitation est un contrat de location d’une durée minimale de douze ans entre un propriétaire et un preneur, qui est généralement une personne morale. Le preneur s’engage à réaliser des travaux d’amélioration sur l’immeuble du propriétaire et à le louer pendant la durée du bail. Ce type de bail permet de valoriser des logements vacants ou dégradés et nécessite d’être reçu par acte notarié. À l’échéance du contrat, le preneur s’engage à restituer le logement dans un bon état d’entretien et intégrant les améliorations effectuées lors des travaux.
Le bail commercial est un contrat de location d’un local dans lequel est exercée une activité commerciale, industrielle ou artisanale. Ce type de bail a une durée minimale de 9 ans et relève du statut des baux commerciaux. Il peut inclure des clauses sur le loyer, les charges, la prolongation ou le renouvellement du bail, le refus de renouvellement, l’ajout ou le changement d’activité du local, la sous-location et la résiliation. Le bail commercial est « commercial » s’il répond aux conditions de l’article L. 145-1-I du Code de commerce, qui inclut un contrat de bail, un local commercial, et un fonds de commerce.
Un bail de location est un contrat de louage de biens mobiliers ou immobiliers à durée déterminée. Il engage à la fois le bailleur à permettre l’usage du bien loué et le preneur à payer un loyer. Si le bien loué sert de résidence principale au locataire, le bail doit respecter les règles relatives aux locations à usage d’habitation principale. Le contrat de bail recense les droits et les obligations du propriétaire et du locataire.
Un bail d’habitation est un contrat de location d’un bien immobilier à usage d’habitation ou mixte (habitation et professionnel). Il est régi par la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989. Le bail d’habitation doit mentionner des éléments tels que le montant du loyer, des charges, la durée, et le dépôt de garantie. La durée minimale du bail est de trois ans si le bailleur est une personne physique et de six ans si le bailleur est une personne morale. Le locataire peut résilier le bail à tout moment, à condition de respecter un préavis.
Le bail emphytéotique, ou emphytéose, est un contrat de location immobilière de très longue durée, généralement entre 18 et 99 ans. Il confère au locataire, appelé emphytéote, un droit réel sur le bien donné à bail. Le locataire doit améliorer le bien et payer un loyer modique, les améliorations bénéficiant au bailleur en fin de bail sans indemnisation du locataire. Ce type de bail peut porter sur des immeubles à usage d’habitation, commercial, artisanal, industriel ou rural, conférant au preneur un droit d’occupation et d’utilisation du bien pour une durée déterminée de longue durée.
Le bail professionnel est un contrat de location d’un local utilisé pour une activité professionnelle qui n’est ni commerciale, ni artisanale, ni industrielle, ni agricole. Il concerne principalement les professions libérales et est destiné à un usage professionnel des locaux loués. Ce type de bail est plus souple que le bail commercial et sa durée minimale est de 6 ans. À l’arrivée du terme du contrat et sauf volonté contraire des parties, il est automatiquement reconduit pour la même durée.
Le bailleur est la personne, physique ou morale, qui donne à bail, c’est-à-dire qui met à disposition un bien ou un service à un preneur, moyennant une rémunération périodique. Le bailleur s’oblige à faire jouir le preneur d’une chose, comme un logement, un terrain, un véhicule, etc. Le bailleur, souvent propriétaire du bien immobilier, signe un contrat de bail avec son locataire, offrant à ce dernier la jouissance du bien en échange du versement d’un loyer mensuel.
En droit, un bénéficiaire est une personne qui bénéficie d’un avantage, d’un droit ou d’un privilège. Cette personne dispose d’une situation particulière et avantageuse qu’elle obtient en vertu d’une loi, d’un règlement, d’un contrat ou de fait. Par exemple, les bénéficiaires d’une pension alimentaire sont les enfants légitimes de la personne qui doit la pourvoir. Les bénéficiaires d’un héritage sont les ayants droits du défunt. Une personne peut également être bénéficiaire d’un prêt, d’une assurance-vie ou de la propriété d’un bien en vertu d’un contrat de crédit, d’une police d’assurance ou d’un contrat de vente.
Pour octroyer un prêt immobilier, les établissements financiers se basent sur de multiples critères. Le demandeur du crédit doit ainsi remplir plusieurs conditions.
Les critères sur le profil du demandeur
Concernant la santé du demandeur, il est souvent requis qu’il soit couvert par une assurance décès-invalidité lors de sa demande de prêt. La situation professionnelle du demandeur est également cruciale. Pour obtenir un prêt, il est important d’avoir des revenus stables (comme un CDI ou un contrat de fonctionnaire). Les travailleurs non salariés doivent avoir des revenus solides depuis plusieurs années pour être éligibles.
Le comportement budgétaire du demandeur est un autre critère important. Il ne doit pas posséder trop de crédits à la consommation et doit disposer d’une épargne résiduelle, idéalement représentant 3 à 6 mensualités du futur prêt.
Les critères sur la situation financière du demandeur
En termes de conditions financières, le niveau d’endettement du demandeur ne doit pas dépasser 35 % de ses revenus mensuels. Au-delà de ce seuil, les établissements de crédit ont tendance à refuser le prêt immobilier. Le reste à vivre du demandeur, c’est-à-dire le montant disponible après paiement de l’échéance du prêt, doit également être suffisant pour assurer une vie décente à sa famille.
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