Les taxes immobilières représentent une catégorie spécifique d’impôts locaux qui sont exigés des propriétaires de biens immobiliers, qu’ils soient bâtis ou non bâtis. Pour saisir pleinement la nature de la taxe immobilière, il est essentiel de comprendre trois concepts clés. Premièrement, le terme ‘taxe’ indique qu’elle est perçue au profit d’une entité publique, notamment la collectivité territoriale, et cela en échange de la jouissance directe d’un service public tel que l’enlèvement des ordures ménagères ou pour contribuer au financement d’autres services publics. Deuxièmement, cette taxe concerne exclusivement les propriétaires de biens immobiliers. En conséquence, les locataires ne sont pas directement affectés par cette taxe. Troisièmement, elle s’applique aux biens immobiliers, c’est-à-dire à ceux qui sont fixes et ne peuvent être déplacés. Parmi ces biens, on peut citer les habitations, les bâtiments à usage professionnel, les parkings, les terrains, ainsi que les bateaux ancrés et aménagés pour servir d’habitation ou pour des activités professionnelles.
Le taux effectif global, ou TEG, est un indicateur financier crucial qui reflète le coût total d’un crédit immobilier. Ce taux englobe non seulement le total des intérêts à payer en fonction du taux d’intérêt nominal et de la durée du crédit, mais aussi les primes d’assurance calculées selon leur taux et leurs échéances, ainsi que divers autres frais associés au crédit. Parmi ces frais supplémentaires, on peut mentionner, entre autres, les commissions, les frais de dossier, les frais de garantie, et bien d’autres encore.
Il est impératif que le TEG soit clairement indiqué dans chaque offre de crédit immobilier. Ce taux joue un rôle crucial pour l’emprunteur, lui permettant de comprendre le montant total qu’il devra payer en plus du remboursement du capital emprunté. Le TEG est également un outil essentiel pour comparer efficacement les différentes offres de crédit disponibles sur le marché. En outre, il permet aux organismes de régulation de s’assurer que le crédit proposé respecte les limites légales et ne dépasse pas le taux d’usure autorisé.
Un terrain constructible, ou terrain à bâtir, est une parcelle de terre spécifiquement préparée pour accueillir la construction de bâtiments résidentiels ou commerciaux. Ce type de terrain peut se présenter sous différentes formes : un terrain vierge sans aucune construction, un terrain sur lequel se trouvent des bâtiments destinés à être démolis, ou encore un terrain comprenant des structures inachevées. Pour être qualifié de constructible, un terrain doit répondre à plusieurs critères essentiels. Premièrement, il doit être structurellement apte à supporter des constructions, ce qui signifie que le sous-sol doit être capable de supporter les charges des bâtiments envisagés et que la configuration générale du terrain doit être adaptée à de telles constructions. Deuxièmement, le terrain doit être raccordé aux réseaux essentiels tels que l’électricité, l’eau potable, le gaz, le réseau d’assainissement, et la voirie. Ce critère correspond à la notion de terrain viabilisé. Troisièmement, le terrain doit être autorisé à la construction selon les règles d’urbanisme locales et les servitudes applicables, garantissant ainsi sa conformité avec les réglementations en vigueur.
Dans le contexte juridique, le terme “tiers” désigne toute personne ou entité qui n’est pas directement impliquée dans un jugement, un contrat ou une procédure juridique spécifique. Ces individus ou entités, bien qu’extérieurs à une convention, sont néanmoins légalement soumis à ses termes, en vertu du principe de l’opposabilité au tiers. Par exemple, considérons un contrat de vente d’un bien immobilier qui a été correctement signé, enregistré et publié en accord avec les lois en vigueur. Dans ce cas, le contrat est opposable aux personnes tierces, ce qui implique que ces dernières sont tenues de reconnaître et de respecter le changement de propriété du bien immobilier. Ce principe juridique fondamental garantit que les droits et obligations découlant d’un contrat ou d’une décision de justice sont respectés et reconnus par tous, y compris par ceux qui ne sont pas directement engagés dans l’accord initial ou le différend juridique.
Une tontine est un arrangement financier sous forme d’association d’épargnants qui se regroupent pour investir collectivement, soit dans un bien immobilier (tontine immobilière), soit dans un actif financier (tontine financière). La caractéristique distinctive de cette forme d’association réside dans le fait que les fonds accumulés et/ou les biens acquis sont destinés à être la propriété exclusive du dernier membre survivant du groupe.
Ce type d’association est souvent mis en place dans le but de fournir une sécurité financière, en particulier pour le survivant d’un couple marié ou pacsé, permettant ainsi à ce dernier d’acquérir les parts de son partenaire décédé et de conserver la propriété commune. Du point de vue légal et fiscal, la tontine est considérée comme un contrat aléatoire, c’est-à-dire un contrat dont les termes sont liés à l’événement incertain de la survie des membres, et est conclu à titre onéreux.
Les travaux d’amélioration sont des interventions réalisées dans le but d’augmenter la qualité d’un logement d’habitation. L’objectif principal de ces travaux est d’apporter des équipements nouveaux ou des prestations supplémentaires qui contribuent à améliorer significativement le confort, la sécurité ou l’efficacité énergétique des occupants et de leurs biens. Ces améliorations peuvent inclure, par exemple, l’installation de systèmes de chauffage plus performants, l’agrandissement des fenêtres pour une meilleure luminosité, ou encore l’asphaltage du trottoir attenant à la propriété pour une meilleure accessibilité.
Dans le cadre de la gestion locative, les travaux d’amélioration peuvent être financièrement avantageux car ils sont déductibles des revenus locatifs. Cela signifie que les dépenses engagées pour ces améliorations peuvent être soustraites des loyers perçus, réduisant ainsi le revenu imposable du propriétaire et, par conséquent, le montant de l’impôt à payer.
Les travaux de grosses réparations se réfèrent aux interventions majeures qui affectent la structure fondamentale du bâtiment, impactant ainsi directement sa solidité et sa durabilité. Ces travaux incluent, mais ne se limitent pas à, la réparation des murs porteurs, des voûtes, le rétablissement des poutres et des murs de soutènement, ainsi que la réfection complète des toitures et des clôtures. Ces travaux sont généralement de la responsabilité du propriétaire et sont distincts des travaux d’entretien courant. Ils sont essentiels pour assurer la pérennité et la sécurité du bâtiment.
Les travaux d’entretien sont caractérisés par des réparations et des interventions régulières visant à maintenir ou à restaurer un immeuble dans son état d’origine. Il est crucial de souligner que ces travaux ne doivent pas altérer la structure originale, l’agencement ou l’équipement initial de l’immeuble. Ils comprennent des activités telles que la réparation de vitres cassées, l’entretien de la plomberie et de l’électricité, la réparation de volets, l’entretien des jardins et des cheminées, ainsi que la peinture intérieure.
Ces travaux d’entretien sont normalement à la charge du locataire et visent à conserver le logement dans l’état dans lequel il a été loué. Bien que ces travaux ne soient généralement pas déductibles des impôts, il existe des exceptions, notamment si les dépenses ont été engagées par le propriétaire et qu’il ne peut pas les récupérer auprès du locataire.
Les travaux d’amélioration énergétique sont des interventions spécifiques visant à réaliser des économies d’énergie ou à améliorer la performance énergétique d’un logement d’habitation. Ces travaux bénéficient d’une TVA réduite à 5,5 %, ce qui représente un avantage fiscal significatif. Pour être éligibles à ce taux réduit, les travaux doivent concerner une habitation, qu’elle soit utilisée comme résidence principale ou secondaire, et celle-ci doit être achevée depuis plus de deux ans.
Il est important que les équipements installés et les travaux réalisés soient facturés par une entreprise, idéalement par des professionnels certifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Cette certification garantit que les travaux sont réalisés selon des normes de qualité et d’efficacité énergétique. Les types de travaux éligibles à ce taux de TVA réduit sont précisément définis dans l’article 200 quater du Code Général des Impôts, incluant diverses interventions comme l’isolation thermique, l’installation de systèmes de chauffage plus efficaces, et d’autres mesures d’amélioration énergétique.
L’usufruit est un droit juridique qui permet à une personne d’utiliser un bien ou d’en percevoir les revenus, sans en être le propriétaire. Ce droit est souvent observé dans des situations telles qu’un conjoint survivant qui utilise ou loue un logement appartenant, par succession, aux enfants du défunt. Bien que l’usufruitier ait le droit d’utiliser le bien ou d’en percevoir les revenus, il est important de noter que seuls les détenteurs de la nue-propriété, souvent les enfants dans ces cas, ont le pouvoir de vendre, de céder, de modifier ou de détruire le bien.
L’usufruit est généralement établi pour une durée limitée, souvent jusqu’au décès de l’usufruitier. La valeur de l’usufruit peut être évaluée en utilisant un barème administratif, qui prend en compte l’âge de l’usufruitier. Cette évaluation est cruciale pour déterminer les droits et les responsabilités financières de l’usufruitier et des nus-propriétaires.
Un emprunteur ayant un projet nécessitant un financement supplémentaire, comme des travaux d’amélioration de son bien immobilier, ou se trouvant dans une situation de surendettement potentiel, peut envisager le rachat de crédit comme solution. Cette démarche consiste à solliciter un organisme prêteur pour racheter l’ensemble ou une partie de ses emprunts en cours. L’emprunteur peut également inclure dans sa demande de rachat de crédit un nouveau prêt avec demande de trésorerie supplémentaire spécifiquement destiné au financement de travaux.
Voici quelques points clés à considérer concernant le rachat de crédit pour financer des travaux :
Il est important de noter que les crédits travaux exclusifs peuvent être plus avantageux si les conditions le permettent. Ces crédits sont spécifiquement conçus pour des projets de travaux, avec un montant, un taux et une durée de remboursement adaptés à l’investissement prévu. Toutefois, en l’absence de cette option, le rachat de crédit reste une alternative viable pour financer des travaux d’amélioration ou de rénovation.
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