Une résidence principale est le logement où un individu et sa famille vivent la majorité de l’année. Cette définition est cruciale pour des questions fiscales, car elle influe sur l’éligibilité à certains avantages fiscaux. Elle détermine également le lieu de domiciliation de l’individu, ce qui est important pour définir son statut de résident dans un pays donné. En outre, elle est utilisée pour l’inscription sur les listes électorales du lieu de résidence. Pour être considéré comme résidence principale, le logement doit être occupé au moins huit mois par an, y compris les logements de fonction sous certaines conditions.
La résiliation de bail est l’acte de mettre fin à un contrat de location par le propriétaire ou le locataire avant son terme prévu. Le propriétaire peut résilier le bail pour des motifs spécifiques, comme la vente du logement ou l’utilisation du logement comme résidence principale pour lui-même ou ses proches. La résiliation peut aussi être une sanction pour des manquements du locataire, tels que le non-paiement des loyers, des troubles de voisinage, ou des modifications non autorisées du logement. Dans tous les cas, le propriétaire doit expliciter le motif de résiliation et respecter un préavis de six mois. De son côté, le locataire peut résilier le bail à tout moment, avec un préavis de un à trois mois, et doit notifier cette décision par lettre recommandée avec accusé de réception ou par acte d’huissier.
La résolution se réfère à l’annulation d’un contrat lorsque l’une des parties ne remplit pas ou mal exécute ses engagements. Cette annulation a un effet rétroactif, ramenant les parties à l’état où elles étaient au moment de la conclusion du contrat. Chaque partie doit alors restituer ce qu’elle a reçu de l’autre. En cas de préjudice, la partie lésée a droit à des dommages-intérêts compensatoires. La résolution peut être convenue à l’amiable, être incluse dans le contrat via une clause résolutoire, ou être décidée par un tribunal. Un exemple fréquent dans l’immobilier est la résolution d’une vente en l’état futur d’achèvement (VEFA).
La responsabilité contractuelle impose au contractant de réparer les dommages résultant de la non-exécution, partielle ou totale, ou de la mauvaise exécution des obligations contractuelles. Cette responsabilité peut entraîner une obligation d’exécution forcée des engagements ou le paiement de dommages-intérêts. L’objectif est de replacer le créancier dans la situation qu’il aurait eue si le contrat avait été correctement exécuté. Cette responsabilité est engagée lorsqu’une des parties au contrat démontre la défaillance de l’autre dans l’exécution des obligations contractées.
La responsabilité décennale est une obligation légale imposée aux professionnels de la construction de corriger les défauts et dommages qui compromettent la solidité de l’ouvrage ou qui le rendent impropre à l’usage pour lequel il a été conçu. Cette responsabilité découle directement de la garantie décennale, qui est une assurance construction couvrant les dommages affectant la structure ou les équipements indissociables de l’ouvrage pour une durée de dix ans. La garantie décennale débute dès l’acceptation des travaux par le maître d’ouvrage. Il est impératif pour tout professionnel impliqué dans la construction, qu’il soit constructeur, promoteur, entrepreneur, bureau d’étude ou technicien, de souscrire à cette assurance décennale pour se prémunir contre d’éventuelles réparations ou rénovations futures.
Le revenu cadastral est une valeur administrative attribuée à un bien immobilier, servant de base pour le calcul de certains impôts locaux. Cette valeur est déterminée par l’administration fiscale et représente une estimation du revenu annuel théorique que le propriétaire pourrait tirer de son bien s’il était mis en location. Pour calculer le montant de l’impôt, cette valeur cadastrale est ajustée par divers coefficients et indexations afin de refléter la valeur actuelle du marché immobilier et les conditions économiques. Il est donc essentiel pour les propriétaires de comprendre le calcul du revenu cadastral pour anticiper leurs obligations fiscales.
Le revenu foncier représente l’ensemble des revenus générés par un patrimoine immobilier. Ces revenus sont principalement issus des loyers perçus suite à la location de biens immobiliers variés, comme des logements d’habitation, des locaux commerciaux ou professionnels, des garages et des terrains. Il est important de noter que les revenus tirés de biens immobiliers détenus par une entreprise soumise à l’Impôt sur le Revenu (IR) et les revenus de locations meublées ne sont pas considérés comme des revenus fonciers.
Ces revenus sont soumis à l’impôt et peuvent relever de deux régimes fiscaux. Le régime réel permet de déduire les charges réelles avant imposition. Le régime micro-foncier, quant à lui, s’applique aux revenus inférieurs ou égaux à 15 000 € par an, et offre un abattement forfaitaire de 30 % pour simplifier la déclaration et le calcul de l’impôt.
Le revenu net foncier correspond au revenu brut foncier déduit de toutes les charges fiscalement déductibles. Le revenu brut foncier se compose des loyers perçus de la location de propriétés immobilières. Les charges déductibles englobent une variété de frais, tels que les dépenses de réparation, d’entretien, d’amélioration, les frais de gestion, les intérêts d’emprunts pour l’acquisition ou la rénovation du bien, et certaines déductions forfaitaires. Depuis 2018, il est également important de tenir compte des prélèvements sociaux, fixés à 17,2%.
La révision de loyer est un ajustement annuel du montant du loyer, effectué lorsque le contrat de location inclut une clause d’indexation. Cette opération suit des règles précises et ne résulte pas de la seule volonté des parties, propriétaire et locataire. L’augmentation intervient généralement à la date anniversaire du contrat et ne peut dépasser l’évolution de l’indice INSEE du coût de la construction. Il est donc essentiel pour le locataire et le propriétaire de se référer à cet indice pour toute révision.
La révision du Plan d’Occupation du Sol (POS) consiste à apporter des modifications à ce document d’urbanisme créé par la Loi d’orientation foncière de 1967. Cette révision vise à adapter le plan aux exigences de développement local, à la valorisation du patrimoine naturel et bâti de la commune. Il convient de noter que le POS est progressivement remplacé par le Plan Local d’Urbanisme (PLU) depuis l’adoption de la loi du 13 décembre 2000, marquant une évolution dans les normes d’urbanisme.
Pour qu’une demande de rachat de crédit immobilier soit acceptée, plusieurs critères sont pris en compte par les établissements financiers :
En plus de ces conditions, l’établissement de crédit peut vérifier le fichage Banque de France de l’emprunteur avant d’approuver la demande de rachat de crédit.
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