Lors de la souscription à un crédit immobilier, l’établissement bancaire examine le profil de l’emprunteur en fonction de différents critères, y compris le « reste à vivre ». Ce terme désigne le revenu disponible d’un foyer, d’une personne physique, ou même d’une entité morale, après déduction de toutes ses charges fixes et incompressibles. En d’autres termes, il s’agit de la somme d’argent que l’emprunteur a à sa disposition une fois toutes les dépenses essentielles payées. Mais on entend aussi le terme « revenu résiduel ». Existe-t-il une différence entre ces deux termes ? Que peut-on faire si le reste à vivre s’avère insuffisant ?
Quand un emprunteur établit un dossier de demande de crédit, notamment dans le cadre d’un prêt immobilier, la banque prend en priorité en compte le reste à vivre. Ce terme est associé au montant disponible après déduction des charges telles que :
Pour effectuer ce calcul, le banquier soustrait le total de charges au revenu total du demandeur de prêt. Il est à noter que le montant minimum du reste à vivre peut varier d’une banque à une autre et dépend souvent de facteurs comme la localisation de l’emprunteur, le nombre de personnes dans son foyer, et ses mouvements bancaires.
La commission du surendettement utilise également le concept de reste à vivre pour évaluer le niveau d’endettement d’un individu, mais son calcul diffère de celui de la banque. Dans le contexte de la commission, ce terme désigne le montant du revenu qui est insaisissable afin de permettre à l’emprunteur de subvenir à ses besoins de base. Ce montant est fixé en référence à des valeurs légales, et si le reste à vivre calculé est inférieur à cette somme, la commission peut intervenir avec un plan de redressement.
Le terme « revenu résiduel » est souvent confondu avec « reste à vivre », mais ces deux notions sont différentes. Le revenu résiduel est une forme de revenu passif qu’une personne reçoit sans avoir à effectuer un travail actif en continu. Par exemple :
Ces sources de revenus ne requièrent pas d’effort continu de la part de l’individu pour maintenir le flux d’argent. Le « reste à vivre » en revanche, concerne la somme d’argent restant après toutes les dépenses et charges ont été déduites du revenu total.
Une autre notion associée est celle du « quotient familial », qui est calculé en prenant le revenu annuel net du ménage, en soustrayant le total des remboursements de crédits et en divisant le résultat par le nombre de membres du foyer. Un quotient familial élevé peut favoriser l’acceptation d’une demande de crédit.
Bon à savoir : Si le « reste à vivre » est suffisamment élevé, même si le taux d’endettement dépasse les 33 % généralement recommandés, une banque peut accorder un prêt. À l’inverse, si le reste à vivre est trop bas par rapport aux dépenses incompressibles, la demande de crédit a de fortes chances d’être refusée. Pour calculer ce montant, il est possible d’utiliser des simulateurs de « reste à vivre » disponibles en ligne, généralement sans frais.
Pour obtenir un crédit immobilier, il est crucial d’avoir un dossier solide aux yeux des institutions financières. Un bon profil inclut un compte bancaire sans découvert, l’absence d’incidents de paiement et de crédits de consommation, ainsi qu’un reste à vivre suffisant. Le statut de co-emprunteurs et la possession de contrats à durée indéterminée (CDI) pour tous les emprunteurs sont également des atouts.
Si une simulation de crédit ou une analyse financière révèle un reste à vivre insuffisant, plusieurs options s’offrent à vous :
Il peut arriver qu’un emprunteur se retrouve avec un reste à vivre insuffisant en cours de remboursement du prêt. Dans ce cas, des difficultés financières imprévues peuvent rapidement déséquilibrer un budget qui semblait bien ficelé.
Le rachat de crédit est une solution efficace pour éviter le surendettement. Ce dispositif permet de consolider plusieurs crédits en un seul, avec une mensualité réduite. Le temps de remboursement sera toutefois allongé.
Si vous commencez à rencontrer des difficultés de remboursement, il est recommandé de chercher rapidement une solution de consolidation de dettes. Un taux d’endettement élevé peut en effet rendre difficile l’obtention d’un rachat de crédit.
En résumé, le reste à vivre est un facteur crucial tant dans l’obtention d’un crédit que dans son remboursement. Il est donc vital de le surveiller attentivement lors de la planification de tout projet financier.
Le rachat de crédits le moins cher est une alternative bien connue pour réduire ses échéances de remboursement afin d’améliorer son reste à vivre. Souscrire un crédit est un engagement sérieux à ne pas prendre à la légère. Il faut prendre en compte le coût de l’opération, ainsi que le temps effectif de remboursement. Afin d’évaluer ses chances de prétendre à ce montage, il est recommandé de passer par une simulation de rachat. Le simulateur gratuit en haut de ce site est conçu à cet effet.
En effet, tous les demandeurs de ce montage ne peuvent pas tous prétendre à cette sortie d’endettement. Seuls les dossiers que les banques estiment solvables peuvent bénéficier de ladite mensualité allégée. Afin de savoir si l’on fait ainsi partie de ces heureux élus, il est fortement recommandé de réaliser une simulation de son projet. Voici quelques avantages non-exhaustifs de cette démarche indispensable avant la souscription au rachat :
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