Ce texte présente divers termes juridiques et concepts essentiels liés au droit immobilier et à la finance. Il définit des termes tels que « Mandat », où une personne est autorisée à agir pour le compte d’une autre, et « Marchand de bien », un professionnel qui achète et revend des biens immobiliers pour réaliser une plus-value. Il explique également la « Mensualité », le paiement régulier pour rembourser une dette. Le « Millième » et la « Minute » sont utilisés respectivement pour définir les parts dans une copropriété et l’original d’un document légal. La « Mise en demeure » est une notification formelle pour non-respect d’obligations, tandis que la « Mitoyenneté » concerne la copropriété de murs entre deux terrains. « Mobilisation » réfère à la réemprunte des sommes par les entreprises pour la gestion de trésorerie, et « Modulation des échéances » permet d’ajuster les paiements de prêts en fonction des finances de l’emprunteur. La « Multipropriété » décrit une propriété partagée par plusieurs personnes.
Selon la nature du bien à acheter, il est important d’adapter à cela le type de prêt à souscrire. Tout comme il existe différents types de crédit, il y a aussi bons nombres de termes spécifiques à connaître.
En droit des obligations, le mandat est défini comme l’autorisation accordée à une personne, le mandataire, d’agir au nom et pour le compte d’une autre personne, le mandant. Cette autorisation permet au mandataire de représenter le mandant dans la réalisation d’un ou plusieurs actes juridiques. Le mandat est donc un contrat par lequel le mandant confie au mandataire la responsabilité de le représenter pour accomplir des actes juridiques en son nom. Ce type de contrat est couramment utilisé dans de nombreux domaines, tels que la gestion d’entreprise, les transactions immobilières, ou encore la gestion de biens.
Par exemple, dans le domaine immobilier, un agent immobilier possédant un mandat d’achat est chargé de rechercher, négocier et acquérir un bien immobilier selon les critères établis par l’acquéreur. Pour que le mandat soit valable et reconnu par les tiers, il doit être formalisé par une lettre écrite et signée, souvent appelée procuration. Cette procuration est un document essentiel qui précise l’étendue du pouvoir accordé au mandataire et les conditions de sa mise en œuvre.
Un marchand de bien est un professionnel de l’immobilier dont l’activité principale est l’achat de biens immobiliers, suivie de leur rénovation et de leur revente, dans le but de réaliser une plus-value. Ce professionnel joue un rôle important dans le marché immobilier en contribuant à l’amélioration du patrimoine immobilier français, notamment en fournissant des logements répondant aux normes écologiques et thermiques actuelles.
Le marchand de bien se spécialise dans l’acquisition d’immeubles, de maisons ou d’appartements qu’il rénove pour les embellir ou les remettre aux normes avant de les revendre. Son objectif est de tirer profit de ces opérations en générant des bénéfices. En plus des propriétés résidentielles, le marchand de bien peut également s’engager dans l’achat et la revente de fonds de commerce ou de parts dans des sociétés immobilières comme les Sociétés Civiles Immobilières (SCI). Il est important de distinguer le marchand de bien de l’agent immobilier, car le premier est propriétaire des biens qu’il commercialise, contrairement à l’agent immobilier qui agit en tant qu’intermédiaire dans les transactions immobilières.
La mensualité est le montant régulier, généralement mensuel, qu’une personne s’engage à verser pour rembourser une dette ou un prêt. Dans le cadre d’un contrat de prêt, elle représente la somme à payer chaque mois par l’emprunteur à la banque ou à l’établissement de crédit. Cette somme est destinée à rembourser le prêt ou un rachat de crédit entre particuliers.
La mensualité d’un crédit se compose de trois parties principales : une part de remboursement du capital emprunté, une part des intérêts (rémunération du prêteur), et une part des charges associées (frais de dossier, assurance). Le montant de la mensualité est calculé en fonction de la somme empruntée, du taux effectif global du crédit (comprenant le taux d’intérêt, le taux d’assurance, et les frais divers), et de la durée du crédit. Cette structure permet une répartition équilibrée du remboursement sur la période du prêt, facilitant la gestion financière de l’emprunteur.
Le millième, dans le contexte du droit civil, est une unité de mesure utilisée pour définir une quote-part dans une copropriété. Cette unité représente une fraction sur mille d’un ensemble, soit le résultat de la division d’un nombre par mille. En copropriété, le millième est utilisé pour exprimer la part de chaque copropriétaire dans les parties communes de l’immeuble.
Le millième remplace le pourcentage (le centième) pour établir la répartition des parts. Par exemple, une quote-part de 500 millièmes (500/1000ème) signifie que le propriétaire détient la moitié des droits sur les parties communes. Cette répartition est également utilisée pour déterminer la part des charges dues par chaque copropriétaire. Ainsi, un copropriétaire avec une quote-part de 200 millièmes (200/1000ème) est responsable de 20 % des charges de copropriété. Il est important de noter que les parties communes incluent généralement des éléments tels que le sol, les couloirs, les espaces extérieurs, les voies d’accès, les gros œuvres, et les équipements communs.
En termes juridiques, la minute désigne l’original d’un document légal signé par une autorité compétente, tel qu’un juge ou un greffier. Cela peut inclure des décisions de justice ou des actes authentiques rédigés et signés par un officier public, tel qu’un notaire.
La minute est un document essentiel qui doit être conservé par l’autorité qui la détient. Ainsi, les décisions de justice sont conservées au greffe du tribunal concerné, tandis que les actes notariés sont conservés par le notaire qui les a rédigés. Pour les parties impliquées dans l’acte ou la décision, une copie certifiée conforme et officielle, connue sous le nom d’« expédition », est délivrée. Cette expédition sert de preuve officielle du contenu de l’acte ou de la décision en question.
La mise en demeure est une notification formelle adressée à un débiteur qui n’a pas rempli une obligation contractuelle dans les délais prévus. Elle représente une étape cruciale dans le processus de recouvrement d’une créance ou de l’exécution d’une obligation contractuelle.
La mise en demeure a pour objectif d’inciter le destinataire à remplir ses engagements, sous peine de poursuites judiciaires. Cette démarche est souvent entreprise par le créancier lorsque la date d’échéance est dépassée sans que la prestation promise par le débiteur ne soit réalisée. Cela peut concerner diverses situations, comme le remboursement d’un prêt, la livraison de marchandises ou l’achèvement de travaux. Si le débiteur ne répond pas à la mise en demeure, le créancier a alors le droit de saisir la justice pour faire valoir ses droits.
Il est important de souligner que suite à une mise en demeure, le créancier peut réclamer des intérêts de retard et, dans certains cas, des dommages-intérêts dus par le débiteur défaillant. Ces pénalités supplémentaires sont destinées à compenser le créancier pour le retard ou le non-respect des engagements contractuels.
La mitoyenneté désigne une forme spécifique de copropriété qui s’applique à un mur ou une clôture séparant deux terrains adjacents. Ce mur ou cette clôture est considéré comme une propriété partagée entre les propriétaires des deux terrains voisins. La mitoyenneté implique que chaque copropriétaire possède des droits et des responsabilités équivalents concernant le mur ou la clôture mitoyenne.
Dans le cadre de la mitoyenneté, chaque copropriétaire a le droit d’utiliser le mur ou la clôture qui se trouve de son côté, à condition de ne pas causer de dommages. De plus, les copropriétaires sont également responsables de partager les coûts liés à l’entretien et à la réparation du mur ou de la clôture mitoyenne. Cette responsabilité partagée assure l’équité et le respect des droits de chaque partie, contribuant ainsi à la bonne gestion et à l’entretien des limites entre les propriétés.
Dans le domaine financier, la mobilisation est une pratique courante qui permet à un établissement de crédit ou à une entreprise de se refinancer auprès d’une banque ou d’un autre organisme financier. Ce processus consiste essentiellement à réemprunter tout ou une partie des sommes initialement prêtées à ses clients, généralement avec paiement d’intérêts.
Plus spécifiquement, le crédit de mobilisation permet à une entreprise de céder ses créances à une institution financière pour obtenir des liquidités immédiates. Cette technique de financement est particulièrement utile pour les entreprises qui ont besoin de fonds pour gérer leur flux de trésorerie ou financer leurs activités courantes. En cédant leurs créances, elles transforment des actifs non liquides en liquidités disponibles, facilitant ainsi leur gestion financière au quotidien.
La modulation des échéances est une option flexible dans les prêts immobiliers modulables qui permet à l’emprunteur d’ajuster les montants des mensualités en fonction de sa situation financière. L’emprunteur a la possibilité d’augmenter ses mensualités lorsqu’il dispose de ressources financières supplémentaires ou de les diminuer en période de difficultés financières.
Une augmentation des mensualités peut entraîner une réduction de la durée totale du crédit, permettant ainsi à l’emprunteur de rembourser plus rapidement son prêt. Cela peut cependant être moins avantageux pour la banque, car elle percevra moins d’intérêts sur la durée. Inversement, une baisse des mensualités prolonge la durée du prêt, réduisant les charges mensuelles de l’emprunteur, mais augmentant le coût total du crédit en termes d’intérêts et d’assurance. Cette flexibilité permet aux emprunteurs de mieux gérer leurs finances personnelles tout au long de la période de remboursement du prêt.
La multipropriété désigne une forme de propriété partagée où plusieurs personnes sont copropriétaires d’un même bien immobilier, souvent une résidence secondaire. Cette forme de propriété est généralement gérée par une société, avec chaque membre de cette société détenant des parts qui lui confèrent un droit de propriété sur l’immeuble.
En multipropriété, chaque copropriétaire a le droit d’utiliser le bien immobilier pendant une période spécifique de l’année. Les copropriétaires sont également responsables des charges associées à la gestion et à l’entretien de l’immeuble. Bien que l’investissement initial dans une propriété en multipropriété puisse être attractif, il est important de prendre en compte les coûts supplémentaires tels que les charges locatives et d’exploitation, ainsi que les frais de commission du vendeur. Ces coûts supplémentaires doivent être considérés attentivement avant de s’engager dans un achat en multipropriété.
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