Rachat de crédit simulation

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Conseils pour un rachat crédit en cas de risques aggravés de santé 

Obtenir un regroupement de crédits peut être un défi pour les emprunteurs ayant des problèmes de santé sévères, notamment en raison des exigences d’assurance de prêt. Cependant, des avancées législatives offrent des solutions telles que le droit à l’oubli, l’élimination du questionnaire de santé pour les prêts sous 200 000 euros, et la convention AERAS. Ces mesures permettent aux personnes malades, handicapées ou en invalidité de souscrire à une assurance adaptée et d’augmenter leurs chances d’obtenir un financement. Ce guide explique comment ces options facilitent l’accès au rachat de crédits malgré un risque de santé élevé.

Les emprunteurs souffrant de maladies peuvent encore accéder au rachat de crédits, bien que cela puisse s’avérer plus complexe en raison de leur risque accru. Pour pallier ce risque, il est souvent nécessaire de souscrire une assurance de prêt adaptée, pouvant impliquer des surprimes ou des exclusions spécifiques.

Options d’assurance :

  • Souscription à une garantie qui couvre le capital restant dû.
  • Possibilité d’ajouter des garanties comme une hypothèque ou une caution bancaire.

Les assureurs évaluent le risque de sinistre plus élevé chez les personnes avec un état de santé précaire, ce qui peut entraîner des coûts supplémentaires. Toutefois, des dispositifs comme la convention AERAS sont conçus pour aider ces emprunteurs à accéder au crédit malgré leurs conditions.

La réalisation d’un rachat de crédit peut être complexe pour un emprunteur confronté à un risque aggravé de santé. Heureusement, les récentes évolutions législatives peuvent aider ces emprunteurs à obtenir un rachat de crédit.

La convention AERAS, entrée en vigueur, plafonne les tarifs appliqués par les compagnies d’assurance en cas de maladie de longue durée. En pratique, le montant des surprimes doit être inférieur d’un quart de point au taux du financement, notamment le TAEG. Ainsi, l’emprunteur peut souscrire une assurance emprunteur comme n’importe quel autre emprunteur, en référence à la convention AERAS. Par conséquent, il peut obtenir son rachat de crédit car l’assurance peut garantir le remboursement en cas d’incapacité due à une maladie invalidante dans le temps.

La convention AERAS permet à l’emprunteur de ne plus mentionner dans le questionnaire santé les cancers guéris ou d’autres risques aggravés de santé dans certaines conditions, telles que la date de fin de protocole thérapeutique, désormais fixée à 15 ans.

De plus, si l’assureur refuse catégoriquement la couverture de l’emprunteur présentant un risque aggravé de santé, l’établissement bancaire, à qui l’emprunteur adresse sa demande de rachat de crédit, doit lui proposer d’autres solutions telles qu’une hypothèque ou une caution.

Un emprunteur confronté à un risque aggravé de santé peut toujours tenter de négocier en se basant sur la convention AERAS. Si le rachat de crédit est la dernière option pour sortir d’une difficulté financière risquant d’aggraver la situation, l’emprunteur doit accepter le coût des surprimes. En général, le coût est calculé en fonction de la gravité de la maladie et des risques pris par l’assureur, oscillant entre 25 et 300 % du montant normal de la prime d’assurance emprunteur. Un comparateur d’assurance peut fournir davantage d’informations à l’emprunteur si l’offre d’une compagnie d’assurance ne lui convient pas. L’essentiel est d’être correctement assuré et d’obtenir le rachat de crédit envisagé.

Il est important de mentionner ici les conditions d’admission dans la convention AERAS :
(i) L’emprunteur doit être âgé de moins de 70 ans à la dernière échéance du rachat de crédit.
(ii) Le montant du rachat de crédit doit être inférieur ou égal à 320 000 €.

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