Lors d’une demande de rachat de crédit, le risque de refus est certainement prévisible du fait que la négociation peut être difficile. En général, durant la phase d’étude du dossier, l’emprunteur peut envoyer uniquement les photocopies des documents requis pour éviter les procédures de récupération des documents originaux en cas de refus.
Le rachat de crédit, également connu sous les termes de regroupement de prêts, restructuration de crédits ou refinancement de prêts, consiste à rassembler tous les prêts en cours en un seul prêt. L’objectif est de réduire le montant des mensualités, le taux d’endettement et parfois le taux d’intérêt. Le résultat attendu du rachat de crédits est d’augmenter le reste à vivre, ce qui permet d’envisager de nouveaux projets lorsque la gestion du budget est facilitée.
Les motifs de refus d’une demande de rachat de crédit peuvent être liés au comportement financier et aux habitudes de vie de l’emprunteur, notamment :
La liste n’est pas exhaustive, mais il est important de trouver des solutions pour contourner le refus du dossier de demande de rachat de crédit.
Les motifs pour demander un rachat de crédit ne manquent pas, notamment le projet de faire des économies sur les mensualités, la résolution d’une situation financière précaire ou temporairement difficile, ou le souhait d’avoir qu’un seul interlocuteur, etc. Cependant, il est possible d’être refusé par les établissements de financement. Pour éviter le refus, voici quelques conseils destinés aux emprunteurs qui envisagent un projet de rachat de crédits.
L’emprunteur doit présenter un dossier solide et complet, comprenant toutes les pièces justificatives requises, notamment :
Si possible, l’emprunteur peut proposer d’ores et déjà une caution ou une garantie pour que l’établissement de financement soit rassuré sur sa solvabilité en cas de non-paiement des mensualités. Il peut également démontrer à l’établissement de financement un apport personnel, la possession d’un bien hypothéquable ou encore une caution solidaire d’un proche ayant la qualité requise.
D’autres conseils pour éviter le refus :
Si l’emprunteur gère seul sa demande de rachat de crédit, il est fort possible qu’il ne maîtrise pas certains détails techniques de cette opération, ce qui pourrait entraîner un refus. En cas de refus, il est conseillé à l’emprunteur de faire appel à un professionnel spécialisé en rachat de crédit, tel qu’un courtier de confiance, afin de bénéficier d’une aide dans les négociations avec les établissements de financement. Un refus peut être négociable, mais il nécessite l’intervention d’un spécialiste ayant la confiance des établissements de crédit.
Une autre solution, en cas de refus du rachat de crédit, est de se tourner vers le prêt entre particuliers. Ce système est en vogue depuis quelques années, mais il convient de noter que le taux d’intérêt risque d’être relativement élevé.
Pour un emprunteur constatant que sa situation financière est instable et qu’il ne parvient pas à remplir les conditions d’octroi d’un rachat de crédit, il est recommandé de faire des efforts pour l’améliorer autant que possible avant de refaire la demande de rachat de crédit. Sinon, il lui est conseillé de déposer un dossier de surendettement et de consulter la commission de surendettement auprès de la Banque de France.
Avis aux emprunteurs dont la demande de rachat est refusée : le courtier ou l’établissement de financement n’a pas le droit de taxer d’aucun frais de la part de l’emprunteur, ni de facturer des indemnités de pénalités, conformément à la Loi Murcef du 11/12/2001. Ces organismes sont tenus de rembourser intégralement si des frais ont été prélevés à l’avance. Par la même occasion, l’emprunteur a le droit de récupérer ses documents originaux.
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