L’ajout d’un co-emprunteur à un prêt immobilier offre plusieurs avantages, notamment en permettant à des partenaires de partager la responsabilité du remboursement et de renforcer leur solidarité financière. Cette option est particulièrement pertinente lorsqu’une personne en couple souhaite intégrer son partenaire au financement d’un bien déjà acquis. Elle permet non seulement une distribution équitable des charges financières mais aussi une protection mutuelle accrue en cas de décès. Différentes options, telles que le rachat de crédit ou le regroupement de dettes, sont disponibles pour faciliter cette intégration, bien que cela puisse requérir des ajustements contractuels et impliquer des frais légaux.
L’ajout d’un co-emprunteur à un prêt immobilier est souvent envisagé quand une personne déjà propriétaire d’un bien financé par un crédit se met en couple. Cette démarche permet aux conjoints de partager la charge de remboursement et de se porter solidaires de la dette.
Cette pratique est courante lors de la formation d’un nouveau couple, suite à un mariage ou un PACS. Elle vise à intégrer le partenaire dans le patrimoine immobilier acquis préalablement, permettant ainsi à chaque partenaire de détenir une part du bien et de contribuer conjointement aux charges financières. Cela renforce également la protection mutuelle en cas de décès.
Bon à savoir :
Il est important de distinguer l’ajout d’un co-emprunteur à un crédit immobilier en cours de celui d’un co-propriétaire sur l’acte de vente. Ces deux opérations requièrent des démarches différentes : l’une affecte l’emprunt lui-même et l’autre modifie la propriété légale du bien.
Ajouter un co-emprunteur à un crédit immobilier en cours est réalisable, notamment si le prêt initial a été contracté conjointement avec un partenaire d’une précédente union. Cette modification est envisageable à condition que l’ex-conjoint se soit désolidarisé du prêt, permettant ainsi l’incorporation d’un nouveau partenaire.
Cependant, si le crédit a été souscrit individuellement, il est impossible d’ajouter directement un co-emprunteur sans procéder à un rachat de crédit. Dans ce cas, deux options principales se présentent :
En France, transformer un prêt individuel en un prêt joint par avenant est complexe. Il est souvent recommandé de souscrire un nouveau crédit pour permettre l’ajout d’un co-emprunteur, garantissant ainsi une gestion simplifiée et conforme aux exigences bancaires actuelles.
Pour devenir co-acquéreur d’un bien initialement détenu par son conjoint, il est nécessaire d’effectuer un rachat de soulte. Cette opération consiste à acheter 50 % des parts de la propriété pour entrer en indivision.
Le processus requiert l’acceptation du conjoint propriétaire et se concrétise par la signature d’un acte chez un notaire. Le montant versé pour acquérir ces parts correspond à la moitié de la valeur actuelle du bien.
Le financement du rachat de soulte peut provenir des économies personnelles ou être complété par un prêt, tel qu’un crédit immobilier ou un regroupement de crédits.
Enfin, outre les honoraires du notaire, qui s’élèvent généralement à 7 à 8 % du prix de la part acquise, il faudra envisager des frais de garantie (hypothèque, caution) et des coûts liés à l’éventuel emprunt bancaire.
Comment peut-on rejoindre un crédit immobilier déjà en cours ?
Pour intégrer un crédit immobilier en remboursement, il est nécessaire que le prêt initial ait été signé par au moins deux personnes. Un nouveau partenaire peut s’ajouter à l’emprunteur originel, à condition que l’ancien co-emprunteur ait renoncé à ses droits sur le prêt. Le nouvel ajout devient alors co-responsable de la dette et doit s’engager à rembourser le solde du capital jusqu’à la fin de l’échéance, suivant les termes convenus initialement.
Que se passe-t-il si je déménage chez mon conjoint qui détient seul la propriété ?
Lorsqu’une personne emménage chez son conjoint propriétaire unique du bien immobilier, elle n’acquiert pas automatiquement un droit de propriété. Pour obtenir une part du bien, elle doit racheter une portion en versant une soulte, ce qui implique des frais de notaire (environ 7 à 8% du montant de la soulte) pour les droits de mutation et autres frais légaux, avec l’intervention d’un notaire.
Comment ajouter un nom sur un acte de propriété ?
Modifier un acte de propriété nécessite l’intervention d’un notaire car un propriétaire ne peut pas le faire lui-même. Le document officiel est conservé au Service de la Publicité Foncière. Pour ajouter le nom d’un conjoint, par exemple, le propriétaire doit demander à un notaire de rédiger et de soumettre un nouvel acte de propriété au SPF, entraînant des frais de notaire.
Comment partager la propriété de ma maison avec mon conjoint ?
Pour partager la propriété d’une maison détenue individuellement, le propriétaire peut choisir de donner l’usufruit à son conjoint tout en conservant la nue-propriété, qui sera transmise à ses héritiers à son décès. Une autre option est de vendre 50 % des parts de la maison au conjoint pour qu’ils deviennent copropriétaires à parts égales. Cette transaction, nécessitant également un notaire, aboutira à la rédaction d’un nouvel acte de propriété incluant les deux noms.
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