En effet, le taux d’assurance-crédit représente des coûts supplémentaires pour une opération bancaire comme le rachat de crédit à la consommation. L’emprunteur peut chercher l’assurance de prêt la moins chère et la plus adaptée à son profil, sans s’éloigner excessivement des conditions de la banque. Avant de discuter des avantages et des inconvénients de l’assurance-crédit, il est important de revoir brièvement les raisons d’une demande de rachat de crédit à la consommation, puis les points positifs que doit démontrer l’emprunteur pour réussir. Il convient également de parler des garanties pour un rachat de crédit à la consommation.
Un rachat de crédit à la consommation est une opération qui regroupe différents crédits ayant des dates de remboursement et des taux d’intérêt hétérogènes. Cela peut simplifier la gestion du budget familial en réduisant le taux d’endettement de l’emprunteur. De plus, si la situation financière le permet, l’emprunteur peut demander une trésorerie supplémentaire. Le rachat de crédit permet de regrouper toutes les dettes en une seule mensualité avec le taux le plus bas possible.
L’équilibre des finances, l’allègement des mensualités et la possibilité de financer un nouveau projet grâce à une trésorerie supplémentaire sont les avantages d’un rachat de crédit à la consommation. Toutefois, il est important de trouver un taux de crédit à la consommation global plus avantageux et d’éviter les éventuels pièges lors de la signature du contrat de rachat de crédit.
En effet, le rachat de crédit à la consommation offre de nombreuses opportunités. Par exemple, l’emprunteur peut mieux faire face aux changements de vie, tels que la naissance d’un enfant, le décès d’un membre de la famille, un déménagement, le passage à la retraite, les voyages à l’étranger, les frais d’études des enfants, etc.
Une autre raison pour demander un rachat de crédit peut être la possibilité de raccourcir, plutôt que d’allonger, la durée du nouveau crédit, si l’emprunteur se concentre sur le coût total du rachat de crédit à la consommation. Quelle que soit la raison, une simulation est recommandée afin que l’emprunteur puisse comprendre les enjeux et trouver une société de rachat de crédit sérieuse. Si l’emprunteur n’est pas à l’aise avec ces outils en ligne, il peut faire appel à un courtier en rachat de crédit pour limiter les erreurs de décision. Le courtier en rachat de crédit est le mieux placé pour obtenir le meilleur taux d’intérêt sur le marché. Les taux peuvent varier entre 4% et 10% pour un rachat de crédit à la consommation, contre 0,5% à 2% pour un rachat de crédit immobilier.
Pour réussir son rachat de crédit, l’emprunteur doit prouver qu’il est solvable aux yeux de l’organisme de financement. Il doit démontrer qu’il gère bien ses finances et que ses revenus sont stables. Son taux d’endettement ne doit pas dépasser la limite habituelle de 33%. Par conséquent, il doit disposer d’un reste à vivre significatif. Si possible, l’emprunteur doit limiter le nombre de crédits à regrouper, car une banque peut refuser un dossier comprenant un grand nombre de crédits. Si l’emprunteur possède un bien immobilier, il peut envisager un rachat de crédit hypothécaire, c’est-à-dire un rachat de crédit à la consommation garanti par un bien immobilier.
L’absence de dossier de surendettement est un point positif indéniable. Il faut éviter d’être inscrit au Fichier National des Incidents de remboursement des Crédits aux Particuliers (FICP), car cela pénalise le dossier. Si l’emprunteur est propriétaire, il a plus de chances de réussir son rachat de crédit à la consommation, même s’il devra accepter certaines conditions spécifiques de la banque, comme une durée de remboursement plus courte ou des taux plus élevés.
La régularité des revenus de l’emprunteur est un point positif, notamment si l’emprunteur a un contrat à durée indéterminée (CDI), est fonctionnaire ou retraité. Pour renforcer sa situation, un emprunteur en contrat à durée déterminée (CDD) peut faire appel à un co-emprunteur en CDI ou demander à une personne en CDI de se porter caution. Pour un travailleur indépendant, il doit pouvoir justifier de la stabilité de ses activités professionnelles jusqu’à la fin des remboursements. Dans tous les cas, le reste à vivre doit être suffisant en fonction de la composition du ménage.
Comme pour les crédits à la consommation classiques, les garanties pour un rachat de crédit à la consommation peuvent prendre trois formes : le nantissement, la caution et le gage. Le montant de la garantie dépend du type de garantie, et celui-ci est choisi en fonction du crédit à la consommation. Si le montant du rachat de crédit n’est pas très important et que la situation financière de l’emprunteur est jugée stable, la banque peut ne pas exiger de garantie. Cependant, elle peut proposer à son client de souscrire une assurance. Il faut noter que la souscription d’une assurance entraîne généralement des frais supplémentaires pour l’emprunteur.
Concernant les garanties acceptables, la caution ou le cautionnement est un contrat par lequel une organisation ou une personne physique s’engage à reprendre les paiements si l’emprunteur ne parvient plus à honorer ses mensualités. Il peut y avoir deux types de caution : la caution simple et la caution solidaire. Dans tous les cas, l’organisme se tourne toujours vers l’emprunteur en défaut avant de faire appel à la caution. Le nantissement ou le gage, quant à eux, représentent un bien de l’emprunteur, qui n’est pas forcément immobilier, utilisé pour garantir le remboursement du rachat de crédit à la consommation en cas de défaillance. Le bien mis en gage ne doit pas être revendu jusqu’au remboursement du rachat de crédit, sauf avec l’accord de la banque. Un placement financier, tel qu’une assurance-vie ou des actions, peut servir de gage, c’est typiquement un nantissement.
L’assurance emprunteur ou assurance de prêt est parfois facultative, mais la souscription à celle-ci renforce le dossier vis-à-vis de la banque, qui la recommande en fonction de la situation de l’emprunteur.
L’assurance de prêt ou assurance-crédit n’est pas réservée uniquement au rachat de crédit immobilier. Un dossier appuyé par une assurance-crédit a de fortes chances de gagner la confiance des organismes de financement. En effet, l’assurance-crédit est une police d’assurance qui va prendre en charge les remboursements d’un crédit en cas d’incapacité totale de l’emprunteur. Bien que l’assurance-crédit soit facultative pour un rachat de crédit à la consommation, elle protège l’emprunteur et le co-emprunteur contre les aléas de la vie. Le principe est similaire à l’assurance-crédit pour les crédits classiques. L’assurance-crédit consommation est recommandée notamment pour un rachat de crédit dont le montant est significatif.
Comme pour un rachat de crédit immobilier, l’emprunteur n’est pas obligé d’accepter l’assurance proposée par l’organisme de financement, appelée assurance groupe. Il peut choisir une assurance individuelle via une délégation d’assurance, une assurance externe permise par la loi Lagarde de 2010. De plus, selon l’évolution de sa situation, l’emprunteur peut changer d’assurance après un an, conformément à la loi Hamon de 2014. En tout cas, les conditions doivent être identiques pour que la banque accepte l’assurance-crédit externe.
L’assurance-crédit externe peut permettre à l’emprunteur de bénéficier de tarifs personnalisés et adaptés à son profil. Dans tous les cas, l’emprunteur a tout intérêt à comparer avant de souscrire, car l’assurance groupe peut également proposer des tarifs attractifs.
Pour information, l’assurance-crédit pour un rachat de crédit à la consommation peut protéger l’emprunteur et son co-emprunteur contre certains risques, notamment le décès, l’invalidité totale et permanente, l’incapacité de travail, la perte d’autonomie, la perte d’emploi, l’invalidité professionnelle, et les maladies non objectives comme les maladies psychiques. Lorsque l’emprunteur choisit le niveau de couverture de l’assurance-crédit, la prime varie en conséquence.
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