Le rachat de crédits en présence de rejets bancaires est une réalité courante. Toutefois, ces incidents ne doivent pas nécessairement compromettre la possibilité d’effectuer un regroupement de crédits. En effet, cette démarche demeure envisageable pour tout emprunteur, sous réserve d’approbation par un établissement de crédit. Il est toutefois crucial de réduire autant que possible le nombre de rejets bancaires. Bien que ces incidents puissent complexifier la procédure, ils ne constituent pas toujours un obstacle insurmontable. Ainsi, quelles sont les conditions à remplir pour bénéficier d’un rachat de crédits malgré quelques rejets bancaires ?
Toutes les demandes ou transactions effectuées auprès de votre banque ne seront pas automatiquement approuvées. Les banques peuvent refuser un prélèvement ou un virement pour diverses raisons, ce qui entraîne un rejet bancaire. Cette situation peut résulter d’un manque de fonds sur votre compte, d’une immobilisation de vos fonds ou encore d’une erreur de la part de la banque, entre autres raisons. En cas de rejet, des frais supplémentaires peuvent être facturés au titulaire du compte. Si le rejet n’est pas justifié, le client a le droit de demander des explications à sa banque.
Les incidents bancaires peuvent toucher aussi bien les locataires que les propriétaires. Ces incidents ne devraient pas constituer un obstacle majeur à la constitution d’un dossier de rachat de crédits, à condition que leur fréquence reste raisonnable. Dans le cas contraire, cela pourrait compromettre la faisabilité du financement. Les établissements de crédit prennent en considération les rejets de prélèvements lors de l’examen d’une demande de rachat de crédit. Chaque établissement applique ses propres critères de rejet pour décider d’accepter ou non le rachat des prêts d’un emprunteur.
Un rejet de prélèvement survient lorsqu’il n’y a pas suffisamment d’argent sur le compte bancaire d’un particulier ou d’un professionnel au moment d’un prélèvement. La banque rejette alors ce prélèvement, entraînant des conséquences financières pour la personne concernée. Chaque rejet coûte en moyenne 10 euros, et plusieurs rejets peuvent conduire à un fichage à la Banque de France. Une personne dans cette situation éprouvera des difficultés à obtenir un prêt bancaire ou un rachat de crédits.
Un rejet de prélèvement survient lorsque vous dépassez ou êtes sur le point de dépasser votre découvert autorisé. Mais comment cela fonctionne-t-il précisément ?
Si vous avez l’habitude d’effectuer des prélèvements automatiques pour payer vos factures, un dépassement de votre solde peut entraîner un rejet de prélèvement. Il se peut également que le prélèvement soit rejeté en raison d’informations erronées sur le mandat de prélèvement, telles qu’une erreur dans le nom ou le numéro IBAN. Les banques sont très strictes à cet égard.
Si un prélèvement est rejeté en raison d’une insuffisance de fonds, des pénalités seront appliquées. Il en va de même si vous demandez expressément à votre banque de rejeter les demandes de prélèvement sur votre compte. Cela s’ajoute aux frais supplémentaires que vos créanciers peuvent exiger en raison du retard de paiement.
Les banques ne sont pas obligées de vous informer en cas de rejet de prélèvement. Il vous revient donc de vérifier votre solde avant chaque date de prélèvement pour vous assurer que vous disposez des fonds nécessaires. Vous pouvez également demander un relevé de vos opérations ou consulter votre solde auprès de votre banque pour vérifier que vos paiements ont été correctement effectués.
Un emprunteur peut procéder à un rachat de crédits même s’il a déjà été confronté à un rejet de prélèvement. Cela est crucial pour rééquilibrer ses finances en bénéficiant de mensualités réduites. Pour cela, certaines conditions doivent être respectées par l’emprunteur.
Le processus de rachat de crédits est similaire pour un emprunteur confronté à des incidents de paiement. Les rejets de prélèvements sont considérés comme tels et sont pris en compte par les banques lors de l’évaluation de l’éligibilité pour des produits bancaires, en particulier pour les rachats de prêts. Lorsque le solde sur le compte bancaire est insuffisant pour effectuer un prélèvement, des frais sont générés, ce qui peut être coûteux. Le rachat de crédit permet donc à l’emprunteur de regrouper ses dettes en un seul prêt avec une mensualité réduite, ce qui peut aider à éviter de futurs rejets.
En allongeant la durée totale de l’emprunt, la charge mensuelle des dettes est réduite, permettant aux emprunteurs d’adapter leur budget à leurs revenus mensuels. Cependant, une étude de faisabilité est nécessaire pour déterminer l’éligibilité à une opération de regroupement de prêts suite à un rejet de prélèvement. La réponse à une telle demande ne prend généralement pas beaucoup de temps. Ainsi, l’emprunteur peut prendre connaissance des différentes options de financement qui lui sont disponibles. Cependant, pour certains profils d’emprunteurs, tels que ceux ayant un historique de crédit défavorable, le processus peut être plus complexe. Dans de tels cas, la banque peut exiger des garanties supplémentaires, comme une hypothèque, par exemple.
En réalité, avant d’approuver un rachat de crédit, une banque évalue la solvabilité d’une personne. Pour ce faire, elle établit un scoring bancaire. Chaque rejet de prélèvement est considéré comme un point négatif sur la demande. Il est donc essentiel de faire tout son possible pour minimiser le nombre de rejets, afin de ne pas diminuer les chances d’acceptation de la demande. Plusieurs scénarios peuvent se produire, selon le type d’emprunteur.
Les propriétaires sont incontestablement les profils les plus recherchés par les organismes de rachat de crédit. C’est la possession d’un bien immobilier qui rassure ces organismes. Ainsi, pour eux, les rejets de prélèvement peuvent être tolérés, surtout si ces derniers ont un emploi stable.
Dans le cas d’un locataire, il offre moins de garanties aux banques par rapport aux propriétaires. N’ayant pas de bien immobilier, un seul rejet de prélèvement peut entraîner une réponse négative. Pour résoudre ce problème, il doit constituer un dossier de rachat de crédit solide. Par exemple, il devra présenter un salaire plus élevé que la moyenne et avoir un CDI.
Dans le cas d’un travailleur indépendant, il doit avoir au moins 3 ans d’ancienneté pour prétendre à un regroupement de crédits. De plus, avoir un co-emprunteur est un critère favorable pour l’acceptation d’un rachat de crédits.
Les personnes hébergées gratuitement représentent la catégorie d’emprunteurs offrant le moins de garanties aux banques pour un rachat de crédit. Selon les banques, être hébergé gratuitement est perçu comme un manque d’autonomie financière. Par conséquent, elles acceptent ce type de demande sous certaines conditions. Toutefois, une distinction doit être faite avec les personnes hébergées gratuitement dans le cadre de leur profession. Il s’agit ici du cas des fonctionnaires mutés dans une autre ville pour des raisons professionnelles. Dans ce cas, les banques traitent la demande comme si l’emprunteur était locataire.
Certaines règles doivent être respectées pour espérer obtenir une réponse positive de la part des organismes de rachat de crédits. Il faut d’abord avoir entre 18 et 70 ans. Au moins une personne dans le foyer doit avoir un CDI. De plus, le taux d’endettement maximum après rachat ne doit pas dépasser 50%. Enfin, il ne faut pas être fiché FCC ou FICP. En ce qui concerne les rejets bancaires, leur nombre et leur fréquence sont très importants. Ces deux facteurs vont peser lourdement dans la décision d’accorder ou non le rachat de crédits en cas de rejet.
Chaque organisme a également ses propres règles. Son objectif principal est d’évaluer s’il est possible de rétablir l’équilibre financier d’un ménage. Ainsi, lors d’une demande, les organismes bancaires et de crédit accordent une attention particulière à certains éléments. C’est le cas des revenus perçus de manière irrégulière. Il peut être considéré comme normal de faire face à des rejets bancaires de temps en temps. Il y a aussi la situation des découverts bancaires insuffisants. Les banques sont peu indulgentes sur ce point.
Il apparaît que les rejets de prélèvement constituent un obstacle à l’obtention d’un rachat de crédit bancaire pour certains profils. Toutefois, en tant qu’incident bancaire, ils peuvent être résolus. Il est donc nécessaire de prendre les mesures nécessaires pour que chaque rejet soit régularisé rapidement et n’entraîne pas de dette supplémentaire. Les banques utilisent de nombreux critères, et les rejets de prélèvement sont un critère important dans leur prise de décision. Quelle que soit la situation de l’emprunteur, il ne faut donc pas hésiter à faire des demandes de rachat de crédits. Si vous êtes dans cette situation, n’hésitez pas à monter votre dossier de rachat de crédit avec un courtier. Vous obtiendrez certainement une réponse personnalisée.
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