Le marché du crédit est un domaine complexe où consommateurs, banques, établissements de crédit et intermédiaires tels que les courtiers en crédit immobilier et rachat de prêts cherchent à en tirer profit. Bien que le crédit puisse financer divers projets tels que des travaux ou l’achat d’équipements, il est crucial de comprendre ses implications, notamment les conditions de remboursement, le montant des mensualités et la durée du remboursement. Examinons comment utiliser un crédit de manière judicieuse.
Le crédit est une prestation offerte par les banques et les établissements de crédit. Pour ces institutions, c’est une source de revenu générée par les intérêts. Le coût du crédit pour l’emprunteur est donc la contrepartie pour ce service. Avec l’abondance d’établissements de crédit pour les particuliers, ceux-ci s’engagent dans une concurrence féroce en offrant des taux réduits, des frais de dossier minimes ou l’absence de pénalités pour remboursement anticipé. En fin de compte, le consommateur peut en tirer profit s’il parvient à obtenir la meilleure offre de crédit.
Les courtiers en crédit sont des experts qui offrent leurs compétences moyennant une rémunération, généralement payée par les banques. Par exemple, en matière de crédit immobilier, le courtier élabore le plan de financement, épargnant ainsi du temps à l’emprunteur. Il sélectionne les meilleures offres et mène les négociations. En retour, le client ne s’acquitte souvent que des frais de dossier, ou même rien du tout dans certains cas. En résumé, les consommateurs peuvent profiter du marché du crédit, à condition de ne contracter un prêt que pour des projets significatifs tels que l’achat d’une résidence principale ou un investissement locatif, et de suivre les conseils d’un courtier professionnel.
Les banques et les établissements de crédit déploient de multiples stratégies pour attirer de nouveaux clients, comme la réduction du TAEG ou des conditions de prêt avantageuses. Alors, faut-il céder à la tentation d’un crédit bancaire ?
Les situations où la souscription d’un crédit est indispensable
Acquérir une maison à 180 000 € pour un ménage avec un revenu total de 4 000 € nécessiterait des années d’épargne, surtout si cette famille continue à payer un loyer. En optant pour un prêt immobilier, ce ménage peut devenir propriétaire en utilisant le montant précédemment alloué au loyer pour rembourser les mensualités du crédit. Ainsi, le crédit peut être très utile pour les acquisitions immobilières. De même, il peut être pertinent pour des besoins financiers importants mais temporaires, tels que le financement des études supérieures des enfants ou l’achat d’équipements essentiels. Le coût du crédit est le prix à payer pour la disponibilité immédiate des fonds.
Les situations où il faut éviter de souscrire un crédit
Le crédit a un coût, constitué des intérêts et des frais. Par exemple, un appareil électroménager de 1 500 € financé à un taux de 7 % coûtera réellement 1 605 €. Par conséquent, le recours au crédit augmente la dépense totale. Il est donc déconseillé de souscrire des crédits pour des dépenses superflues, comme des vêtements de luxe ou des loisirs. De plus, il est préférable d’éviter d’accumuler plusieurs crédits, car cela augmente le risque financier et peut mener au surendettement.
Le bien immobilier est l’un des types de patrimoine qui prend de la valeur avec le temps. De plus, posséder un logement est avantageux compte tenu du montant des loyers et de la part du revenu consacrée à leur paiement. Alors, le crédit immobilier est-il une bonne option pour l’acquisition immobilière ?
Le crédit immobilier pour faciliter l’acquisition immobilière
Économiser pendant 5 ans avec un salaire moyen peut se révéler insuffisant pour acheter un appartement, surtout si ces revenus servent également à couvrir le loyer et d’autres dépenses fixes (impôts, factures d’énergie, etc.). En plus de l’éventuel apport personnel de l’acquéreur (issu de la vente d’un bien, d’un investissement ou d’une aide familiale), le crédit immobilier complète le budget nécessaire pour l’achat. Le primo-accédant cesse de payer un loyer et peut rembourser son prêt tout en constituant un patrimoine durable.
Le crédit immobilier pour devenir propriétaire rapidement
En économisant sur une longue période (15 ans ou plus), une personne pourrait éventuellement acquérir le logement de ses rêves. Le problème est qu’elle deviendra propriétaire tardivement, après une longue période d’attente. En souscrivant à un crédit immobilier, elle peut devenir propriétaire peu de temps après son entrée dans la vie active, en remboursant le prêt sur plusieurs années.
Le crédit immobilier pour l’investissement locatif
Un type d’investissement immobilier consiste à acheter des biens pour les mettre en location. Dans ce cas, l’investisseur emprunte auprès d’une banque pour financer son projet. Si le loyer perçu couvre ou dépasse la mensualité du crédit, l’investisseur est gagnant. Il l’est d’autant plus qu’il est propriétaire du bien immobilier.
Un individu impulsif ou déraisonnable peut être tenté d’emprunter lorsqu’il ressent un besoin immédiat d’un produit ou d’un service, sans avoir les fonds disponibles pour y faire face. Dans cette perspective où le crédit devient un moyen d’acquérir ce que l’on ne peut pas payer comptant, l’endettement risque de devenir un cercle vicieux pouvant durer toute une vie.
L’endettement peut engendrer un problème financier
L’emprunt accroît effectivement la dépense globale car il faut payer le coût du crédit, qui inclut l’intérêt perçu par le prêteur, les frais de dossier et, éventuellement, l’assurance-emprunteur. Ainsi, bien que le crédit rende l’argent disponible immédiatement pour un achat, il diminue également les revenus futurs en raison des remboursements, ce qui peut entraîner des difficultés financières.
Le remboursement d’une dette qui engendre une nouvelle dette
Lorsqu’un emprunteur termine de rembourser un prêt, il peut se sentir libre d’emprunter à nouveau, estimant qu’il est parfaitement capable de gérer les remboursements. C’est ici que le risque d’un endettement perpétuel survient, car il peut être tenté de contracter un nouveau prêt après chaque remboursement complet.
La difficulté de remboursement peut entraîner la souscription d’une nouvelle dette
Certaines personnes optent pour un nouveau crédit afin de rembourser une dette existante dont l’échéance est proche. Or, refaire un crédit après un surendettement n’élimine pas la dette originale. Premièrement, le second emprunt vient simplement se substituer au premier. Deuxièmement, ce nouvel emprunt augmente le montant de la dette globale, car il génère des intérêts et des frais supplémentaires.
L’accumulation des nouvelles dettes peut entraîner des difficultés de remboursement
Quels que soient leurs montants, tous les crédits doivent être remboursés ; c’est la règle. Chaque emprunt a une échéance fixée par le prêteur. Lorsque les crédits s’accumulent, le risque de non-paiement augmente pour le débiteur. Les reports de paiement et les mesures de redressement en cas de surendettement peuvent également prolonger la durée de l’endettement.
Souscrire un prêt implique de signer un contrat pour obtenir une somme d’argent qui devra être remboursée selon les conditions convenues entre l’emprunteur et le prêteur. Il est important de distinguer un prêt d’un crédit, même si les deux sont des transactions financières. Dans le cas d’un prêt, l’emprunteur peut être un particulier et le prêteur un organisme financier ou un autre particulier. À l’inverse, un crédit est octroyé uniquement et légalement par un organisme financier, que ce soit à un particulier ou à une entreprise.
Quel que soit le type de prêt, les modalités de remboursement et la durée doivent être définies d’un commun accord entre les parties. Il existe divers types de prêts, notamment les prêts à versement forfaitaire, les prêts à taux variable, les prêts à taux fixe, et les prêts garantis. Les prêts peuvent également être nommés en fonction de leur utilisation spécifique, comme le prêt auto, le prêt étudiant, etc.
Tous les prêts partagent certaines caractéristiques communes, notamment : (i) un document prouvant la dette et un tableau de remboursement appelé « billet à ordre », (ii) un taux d’intérêt, et (iii) le capital emprunté.
Concernant le moment le plus opportun pour souscrire un prêt, il est conseillé de choisir une période où l’emprunteur peut bénéficier des meilleures conditions, comme une baisse des taux d’intérêt sur le marché, des procédures simplifiées, ou la possibilité de comparer et de sélectionner la meilleure offre.
Néanmoins, le meilleur moment pour souscrire un prêt est celui qui ne vous expose pas à un risque de surendettement et lorsque l’argent emprunté peut être utilisé judicieusement. Posez-vous des questions comme : « Est-il vraiment nécessaire d’emprunter pour changer de voiture ? » ou « Faut-il emprunter pour partir en vacances à l’étranger ? » Il est également crucial de réfléchir à vos objectifs à court, moyen ou long terme avant de choisir entre un prêt personnel et un crédit immobilier.
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