Avant de chercher un crédit, il importe de bien comprendre les jargons utilisés dans le milieu du financement. Cela permet de bien saisir les risques et les spécificités du crédit et du rachat de prêt proposé tout en faisant une mise en concurrence avantageuse des différentes offres. Pour vous aider à trouver une solution de financement satisfaisant, nous vous proposons ici une liste des termes qu’on utilise fréquemment chez les établissements de crédit et dans leurs pages web. Cette liste est loin d’être exhaustive. Elle vous permettra tout de même de découvrir les termes les plus courants dans ce domaine.
Liste des termes courants du crédit de A à C
-
- L’accepteur.
Ce mot désigne le commerçant équipé des dispositifs automatiques (TPE, automate) ou d’un portail web qui permet les transactions par cartes bancaires. Il peut faire l’acquisition des logiciels indispensables à l’acceptation du paiement auprès de l’émetteur ou auprès des distributeurs qui mettent en vente les produits industriels agréés.
- Amortissement.
Ce terme désigne le remboursement d’un prêt en plusieurs fois (dans le cas d’un amortissement constant) ou en intégralité lors de l’échéance du prêt avec les intérêts et le capital (dans le cas de l’amortissement in fine). En effet, quand un emprunteur fait un prêt pour le financement de son projet, il s’engage à rembourser le capital emprunté à l’établissement concerné avec les frais d’emprunts. Ce dernier fait le calcul de l’échelonnement de remboursement selon le coût du crédit et le nombre de mensualités sur laquelle l’emprunteur voudrait le rembourser. L’amortissement du capital se réfère ainsi au remboursement du fonds emprunté. Le tableau d’amortissement montre le montant à payer par l’emprunteur pendant la durée du prêt.
- Apport personnel.
Il s’agit de somme d’argent dont l’emprunteur dispose avant la demande de financement et qu’il va utiliser pour son projet. Cela est constitué de livrets, d’une épargne sur les contrats bancaires, des dons de famille, des prêts de famille, de plus-value sur la seconde vente d’un précédent bien immobilier, d’une somme d’argent sur le compte courant. Si l’emprunteur possède un apport personnel important, la banque octroie le prêt plus facilement. Elle pourrait même proposer un taux inférieur. Un apport de 30% minimum peut sensiblement baisser le taux d’intérêt du prêt.
- Arrêtés.
C’est un procédé informatique mensuel qui consolide les mouvements de débit et de crédit sur le compte client depuis l’arrêté précédant. Cela a pour but de calculer les intérêts, la cotisation de l’assurance, et le montant de mensualité à prélever. Le relevé du compte client pourrait par la suite être édité.
- Assurance des emprunteurs (ADE)
L’organisme de financement demandera une garantie pour couvrir les risques de décès, d’invalidité, d’incapacité ou de perte d’emploi pour certains contrats. Il s’agit de l’assurance des emprunteurs. La garantie perte d’emploi est facultative. L’emprunteur a la possibilité de choisir entre l’assurance proposée par la banque ou « l’assurance de groupe » et la délégation d’assurances. A noter que les simulations permettent de dénicher des taux des assurances plus avantageux. En cas d’utilisation de la garantie, le bénéficiaire des versements de l’assureur est l’établissement de crédit. Cette assurance pourrait être optionnelle. Mais certains organismes de crédit l’exigent. Dans ce cas, les frais d’assurances seront ajoutés dans le coût total du crédit.
- Assurance de groupe.
Il s’agit d’un contrat d’assurance souscrit par le biais de son employeur pour son personnel. Cette assurance ne discrimine pas le personnel en fonction de son sexe, de sa fonction dans l’entreprise etc. Mais si l’employé a moins de 25 ans, l’employeur pourrait différer l’affiliation à ce contrat jusqu’à ce que le salarié atteint l’âge requis. L’assurance de groupe pourrait inclure différentes garanties comme la constitution de pension, la couverture décès, la couverture incapacité de travail, l’assurance en séjours hospitaliers, l’exonération de paiement de primes.
- Avenant au contrat de crédit initial.
Il s’agit d’un acte qui remplace le contrat de crédit initial. Cet acte vise à modifier les conditions de l’engagement sur le prêt d’origine. Cela pourrait arriver lors d’une renégociation de crédit.
- Barème de mensualités.
L’emprunteur peut rembourser son prêt avec des mensualités variables dans le temps. Ainsi, il ne paie pas la même mensualité à chaque échéance. Sa mensualité va changer selon le montant du capital restant à payer, la durée du reste de remboursement et le taux applicable. Le barème de mensualités est un tableau financier qui regroupe l’ensemble des mensualités que l’emprunteur aura à payer pendant l’amortissement du crédit. A souligner que le taux pourrait être aussi variable. Ce tableau aide le débiteur à avoir une meilleure gestion de son prêt tout en s’assurant qu’il dispose de la somme nécessaire pour le paiement de mensualité associé.
- Le billet à ordre.
Il s’agit d’un titre par lequel le tireur ou le souscripteur accepte de payer une somme d’argent à un bénéficiaire et ce à une époque déterminée dans le document.
- Le cap de taux.
Ce terme désigne le taux plafond relatif au rachat de crédit immobilier à taux variable. Il s’agit d’une augmentation maximum du taux d’intérêt qu’on peut appliquer au crédit selon le terme du contrat. Les particularités concernant ce plafonnement de taux, son niveau et sa durée sont stipulées dans le contrat entre l’emprunteur et l’organisme de crédit.
- Le capital emprunté.
Il s’agit du montant que le candidat à l’emprunt reçoit de l’organisme de crédit. Il peut l’utiliser à sa guise pour le financement d’un achat d’un bien immobilier ou d’un appareil électroménager, informatique etc. Ou il peut le mettre en épargne afin d’affronter les imprévus de la vie. Après avoir obtenu le virement de fonds sur son compte, l’emprunteur doit rembourser le capital et le taux d’intérêt de la somme empruntée sur plusieurs mensualités. C’est pourquoi, la banque impose le critère de stabilité professionnelle parmi les conditions d’octroi du crédit. La réduction de ce montant de capital emprunté est possible si l’emprunteur dispose d’un apport personnel conséquent.
- Le capital restant dû
Ce terme désigne le montant du capital que l’emprunteur aurait encore à rembourser. A son stade initial, ce capital restant dû est la somme empruntée. Puis au fur et à mesure que le débiteur effectue le remboursement, il y aura une réduction de ce capital restant dû. Le calcul de l’intérêt de la prochaine mensualité dépend du capital restant après chaque paiement. Dans le cas d’une restructuration de dettes ou de regroupement de dettes, l’opération sera basée sur ce capital restant dû. Pour éviter les problèmes de retard de paiement, il est conseillé de mettre de côté de fonds pour payer la mensualité à la date prévue.
- Le délai de carence.
Dans l’assurance et dans de nombreux contrats de mutuelles et contrat santé, le délai de carence ou la carence correspond à la période pendant laquelle la couverture ne s’applique pas. Les maladies ou les risques de santé ne seront donc pas pris en charge pendant cette période.
- La caution.
Il s’agit d’une garantie d’engagement faite par un tiers. Elle assure le remboursement du crédit au cas où l’emprunteur est dans l’impossibilité de le faire. La tierce personne fera alors le paiement à la place de l’emprunteur. La caution doit être une famille ou une proche qui possède des capacités financières stables et importantes. L’hypothèque permet également de garantir un prêt.
- Caution hypothécaire.
C’est la personne physique ou morale qui engage son bien immobilier en garantie du prêt contracté par une autre personne. Le bien mis en hypothèque sera saisi en cas d’insolvabilité de l’emprunteur. Seul le bien est apporté en garantie. Les revenus ou les autres biens de la caution ne sont pas pris en compte.
Quel est l’intérêt de connaître la signification du vocabulaire du crédit ?
L’une des causes de l’endettement excessif d’un particulier ou d’un ménage est la mauvaise connaissance du coût de son crédit, des conditions d’emprunt et du montant de son découvert bancaire. De plus, ils connaissent mal les jargons du crédit et du rachat de prêt qu’ils souscrivent souvent à des financements onéreux. Rien d’étonnant ainsi qu’on retrouve des emprunteurs ayant accumulé une dizaine de prêts et qui se trouvent dans une situation difficile de défaillance de remboursement. C’est dû au fait qu’ils ne sont pas en mesure d’apprécier les conditions dans lesquelles s’effectuent leurs transactions et de comprendre la signification des termes dans leur contrat de prêt. Dans ce cas précis de risque d’insolvabilité, la solution consiste à opter rapidement pour le regroupement de dettes. Le fait de regrouper credit immobilier, par exemple, les aide à rééquilibrer leur budget tout en abaissant le taux des prêts. Pour ce faire, un établissement concurrent rachète et solde les prêts en cours d’un emprunteur afin de les fusionner en un seul dossier avec une mensualité allégée et une durée de remboursement plus longue. Ainsi, même en cas de coup dur, ces emprunteurs arrivent à honorer leur engagement bancaire. De plus, la banque proposant cette opération financière pourrait aussi leur permettre de bénéficier d’une trésorerie.
Mais afin de profiter d’un rachat de prêt à conditions avantageuses, ces emprunteurs doivent premièrement passer par une simulation de rachat. Cette étape indispensable avant la souscription à un financement les aide à avoir une idée plus claire de leur nouvel endettement (montant de la mensualité diminuée, taux d’intérêt, durée du remboursement, possibilité de bénéficier ou non de la trésorerie…). Cette démarche gratuite permet d’évaluer la faisabilité de l’opération tout en visualisant en amont ce que sera le coût de ce montage, le montant de la mensualité diminuée, le taux d’intérêt. Si l’opération est réalisable, un emprunteur pourrait aussi obtenir une offre de rachat sans engagement après cette démarche.