Les difficultés en fin de mois, la baisse des revenus, l’augmentation des dettes des ménages, l’interdiction bancaire et le non-paiement de crédits sont parmi les indicateurs d’un endettement excessif. Heureusement, ce phénomène n’est pas irréversible pour les débiteurs et les souscripteurs de crédit, car il existe des solutions pour s’en sortir. Quelles sont les causes majeures du surendettement et comment survient-il ? Cet article aborde cette problématique en détail.
L’endettement excessif ou le surendettement est la situation dans laquelle se trouve une personne qui n’arrive plus à honorer ses dettes. Elle se retrouve dans l’incapacité de rembourser ses crédits tout en faisant face à ses charges récurrentes, telles que l’électricité, le gaz, les frais de transport, les frais de scolarité des enfants, la nourriture, etc. Cette situation se traduit par un reste à vivre insuffisant.
Il est à noter que le montant total des remboursements de crédit ne devrait idéalement pas excéder 33% des revenus de la personne ou de la famille. Ce chiffre peut varier en fonction des institutions financières et des pays, mais il est souvent cité comme un seuil raisonnable pour éviter le surendettement. Au-delà de ce taux d’endettement, les banques sont généralement réticentes à octroyer des crédits, sauf si le souscripteur dispose de revenus élevés.
Le surendettement peut aboutir à des situations de découvert bancaire et même à une interdiction bancaire.
Pour prévenir la spirale du surendettement, il est essentiel de connaître les divers facteurs qui peuvent y contribuer. Si une mauvaise gestion du budget ou un recours abusif au crédit sont souvent incriminés, ils ne sont cependant pas les seules raisons menant à cette situation difficile.
En outre, certains comportements spécifiques aggravent le risque. Ceux qui recourent à des crédits à la consommation à taux élevé, ou qui empruntent à des taux usuraire auprès de particuliers, sont particulièrement vulnérables. Les amateurs de jeux de hasard, de la bourse, ou de paris en ligne peuvent aussi facilement tomber dans le piège du surendettement. Il ne faut pas non plus négliger l’impact des emprunteurs indiscernés ou malhonnêtes, qui accordent des prêts sans évaluation adéquate du profil de l’emprunteur.
Enfin, l’absence d’initiative pour chercher des solutions financières peut également contribuer à la gravité du surendettement. Par exemple, si une personne a plusieurs crédits qu’elle n’arrive plus à rembourser, elle devrait envisager le rachat de crédits ou se tourner vers la commission de surendettement pour obtenir des conseils en gestion budgétaire.
Pour aborder cette question cruciale, nous devons revenir aux racines du surendettement, à savoir les crédits. L’économie dépend en grande partie de la croissance générée par les achats à crédit. Cependant, il incombe aux emprunteurs de distinguer entre un crédit judicieux et un crédit imprudent. Un « mauvais » crédit est celui qui ne correspond pas à vos revenus et aux dépenses que vous pouvez gérer. Les institutions financières portent également une part de responsabilité dans ce contexte. Elles doivent orienter et informer les personnes souhaitant contracter un prêt pour qu’elles comprennent pleinement les engagements qu’elles prennent. Effectivement, une mauvaise gestion du crédit est souvent le résultat d’un manque de conseils et d’une méconnaissance du fonctionnement des crédits. Prenons l’exemple d’une personne souhaitant achever des travaux de finition dans sa maison. Au lieu d’opter pour un crédit à la consommation à taux fixe, elle choisit un crédit revolving à taux variable, ce qui est une erreur considérable pour un investissement à long terme. Avant de contracter un prêt, il est crucial d’être bien informé sur les divers aspects et implications associés.
Si la situation budgétaire n’est pas trop précaire, plusieurs options sont disponibles pour y remédier. Le débiteur peut, par exemple, consulter son banquier pour discuter d’un rééchelonnement de ses crédits afin d’éviter un surendettement accru. Il peut également envisager de solliciter des aides de la CAF (Caisse d’Allocations Familiales) ou trouver un établissement spécialisé en restructuration de dettes si l’aide reçue est insuffisante. Utiliser un simulateur en ligne peut être utile pour comparer les offres de rachat de crédit et trouver celle avec les conditions les plus avantageuses, comme des frais de dossier minimaux ou des indemnités de remboursement anticipé réduites.
Pour maximiser ses chances d’obtenir un rachat de crédit, le débiteur peut utiliser son patrimoine immobilier comme garantie, s’il en possède. Une fois le remboursement de la restructuration de dettes achevé, il peut demander la levée de l’hypothèque. Il pourra alors toujours vendre ou louer son bien immobilier, ou même effectuer un remboursement anticipé.
Si le surendetté ne possède pas de biens immobiliers et ne trouve pas d’établissement financier prêt à regrouper ses crédits, l’option restante est de s’adresser à la commission de surendettement. Une fois son dossier jugé recevable, il bénéficie d’une suspension des poursuites de la part de ses créanciers. La commission étudie alors son dossier et peut négocier avec ses créanciers le report ou l’étalement des paiements, voire la réduction ou l’annulation des taux d’intérêt. Si la personne surendettée n’est absolument pas en mesure de rembourser ses dettes, une suspension de paiement pour une durée de deux ans peut être mise en place. Au terme de cette période, si sa situation financière ne s’est pas améliorée, la commission peut initier une procédure de redressement personnel, avec ou sans liquidation des biens. Dans le cas d’une liquidation, les biens professionnels et ceux indispensables à la vie quotidienne sont exclus de la saisie. Après la vente des biens, les produits sont répartis entre les créanciers, et la procédure est clôturée, soit pour insuffisance d’actif, soit de manière standard.
Si une personne surendettée souhaite éviter la procédure souvent restrictive de la commission de surendettement, elle peut envisager d’autres options comme le rachat de dettes ou même demander une rallonge de prêt. Ces alternatives financières peuvent lui permettre de réduire son endettement sans pour autant être inscrite au FICP (Fichier national des Incidents de remboursement des Crédits aux Particuliers), ce qui serait inévitable si son dossier était déclaré recevable par la commission de surendettement.
Avant de s’engager dans un rachat de crédit, il est conseillé de comparer diverses offres sur le marché. Toutefois, parcourir les diverses institutions financières pour se renseigner sur leurs conditions peut s’avérer complexe et chronophage. C’est là que l’utilisation d’un simulateur de rachat de crédit en ligne peut s’avérer particulièrement utile. Il faut aussi noter que les conditions d’octroi du rachat de crédit, telles que le taux d’intérêt et le montant des mensualités, dépendent du profil de crédit de l’emprunteur. Ces détails ne peuvent généralement être obtenus que lorsque l’emprunteur soumet sa demande à une institution financière.
La simulation de rachat de crédit offre donc l’avantage de comparer les différentes propositions de rachat de crédit disponibles sur le marché. Elle donne également une idée de la mensualité potentielle, du taux d’intérêt applicable et de la durée de remboursement du nouveau prêt. L’emprunteur a également la possibilité d’inclure différents types de crédits dans le formulaire de simulation, qu’il s’agisse de crédits à la consommation ou d’un prêt immobilier. Cette démarche permet ainsi de personnaliser l’opération financière en fonction des besoins spécifiques de l’emprunteur.
Simuler mon regroupement de prêt
Je simule